Enseignement catholique en Nouvelle-Calédonie: les priorités de la rentrée 2014

Depuis 2013, la DDEC, avec un quart des élèves calédoniens, est dirigée par Karen Cazeau. La rentrée 2014 est l'occasion de réaffirmer la tendance que cette nouvelle directrice souhaite pour l'enseignement catholique : recentrer l'attention sur la personne humaine au travers de différents projets
Pour la rentrée 2014, 14790 élèves, c'est-à-dire un quart des élèves calédoniens, se sont inscrits à la Direction Diocésaine de l'Eglise Catholique de Nouvelle-Calédonie, ce qui en fait la seconde entreprise privée du territoire avec quelques 1900 employés. 114 établissements sont dirigés par la DDEC dont 70 écoles, collèges et lycées, et 27 internats et foyers.
Karen Cazeau, la directrice, a mis en place plusieurs projets depuis l'année dernière avec comme point d'orgue la promotion de la personne humaine.

Ainsi la DDEC possède un dispositif d'accueil et d'accompagnement d'élèves dits "décrocheurs", qui ont été exclus d'un établissement mais sont malgré tout suivis afin de leur trouver un autre établissement, une formation ou un  débouché professionnel.

Un conseil jeunesse a également été créé, il est composé de 175 lycéens. Ils préparent pour le mois de juillet un grand rassemblement afin de débattre entre jeunes de sujets qui les préoccupent, tels que la violence, le suicide ou l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

Le programme "Cap 2015" initié aussi par la nouvelle directrice, comprend des thèmes tels que la co-éducation avec la famille, l'insertion des jeunes ou la formation des chefs d'établissements, autant de préoccupations sur lesquelles travaillent les équipes pédagogiques de la DDEC.

Enfin un milliard de francs CFP (837 000 euros) est prévu pour la rénovation des bâtiments et un nouveau collège doit voir le jour en 2015 à la Conception dans la commune du Mont-Dore.

La directrice de la Direction Diocésaine de l'Eglise Catholique, Karen Cazeau est venue en parler au journal télévisé du 8 février, elle est interrogée par Nadine Goapana.