A l'occasion de sa dernière conférence de presse, Calédonie Ensemble confirme qu'il s'opposera politiquement et juridiquement à la radiation de 6700 électeurs demandée par Roch Wamytan et le parti travailliste. Et s'explique sur le refus d'aller au front avec les autres formations "loyalistes".
Calédonie Ensemble veut en découdre sur la question des menaces de radiation de 6700 électeurs de la liste électorale spéciale des Provinciales. Mais le parti de Philippe Gomès préfère, pour l'instant, y aller seul, refusant la tactique du Rassemblement de Pierre Frogier qualifiée, ce mardi matin, de manipulation (VOIR ICI l'interview de Philippe Michel).
Une stratégie à la fois politique et juridique : sur le plan politique, c'est la confirmation de la rencontre , jeudi, à Matignon avec le premier ministre Jean-Marc Ayrault ainsi que la présence demandée et obtenue de 16 représentants du mouvement au sein des commissions administratives chargées de la révision de la liste spéciale.
Sur le plan juridique, Calédonie Ensemble annonce la constitution d'une association de défense du droit de vote en Nouvelle-Calédonie qui interviendra avant mais aussi après le travail de la commission de révision. Elle proposera notamment une assistance aux électeurs qui pourraient se retrouver radiés et devrait prendre la forme d'un document rassemblant l'ensemble des moyens juridiques (aujourd'hui au nombre de 4) permettant de contester les radiations.
Si l'unité du camp "anti-indépendantiste" ne semble pas d'actualité , avec prolongation d'une opposition frontale avec le Rassemblement de Pierre Frogier, Calédonie Ensemble reconnaît au moins un point de convergence: le refus d'une mission de l'ONU destinée à superviser la révision des listes électorales.
Un point qui figure dans la proposition de voeu déposée auprès de 3 institutions, dont le Congrès, et qui demande aux représentants de l'Etat au sein des commissions de s'opposer notamment à toute demande de radiation des électeurs inscrits sur la liste spéciale avant la révision constitutionnelle du 20 février 2007 instaurant le gel du corps électoral.
A l'occasion de ce point de presse, le parti de Philippe Gomès en a profité pour apporter un soutien appuyé au Haut commissaire Jean-Jacques Brot, "contraint" au retrait et dont les rumeurs d'un départ précipité s'amplifient (voir ICI).
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Une stratégie à la fois politique et juridique : sur le plan politique, c'est la confirmation de la rencontre , jeudi, à Matignon avec le premier ministre Jean-Marc Ayrault ainsi que la présence demandée et obtenue de 16 représentants du mouvement au sein des commissions administratives chargées de la révision de la liste spéciale.
Sur le plan juridique, Calédonie Ensemble annonce la constitution d'une association de défense du droit de vote en Nouvelle-Calédonie qui interviendra avant mais aussi après le travail de la commission de révision. Elle proposera notamment une assistance aux électeurs qui pourraient se retrouver radiés et devrait prendre la forme d'un document rassemblant l'ensemble des moyens juridiques (aujourd'hui au nombre de 4) permettant de contester les radiations.
Si l'unité du camp "anti-indépendantiste" ne semble pas d'actualité , avec prolongation d'une opposition frontale avec le Rassemblement de Pierre Frogier, Calédonie Ensemble reconnaît au moins un point de convergence: le refus d'une mission de l'ONU destinée à superviser la révision des listes électorales.
Un point qui figure dans la proposition de voeu déposée auprès de 3 institutions, dont le Congrès, et qui demande aux représentants de l'Etat au sein des commissions de s'opposer notamment à toute demande de radiation des électeurs inscrits sur la liste spéciale avant la révision constitutionnelle du 20 février 2007 instaurant le gel du corps électoral.
A l'occasion de ce point de presse, le parti de Philippe Gomès en a profité pour apporter un soutien appuyé au Haut commissaire Jean-Jacques Brot, "contraint" au retrait et dont les rumeurs d'un départ précipité s'amplifient (voir ICI).
A venir, ci-dessous, un petit rappel vidéo des positions des principales formations "anti indépendantistes" sur la question de la possible radiation des listes électorales spéciales de 6700 électeurs (Synthèse signée Norbert Taofifenua):
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