Un nouveau "Plan d’Amélioration de la Compétitivité" se profile à l'Usine de Doniambo de la SLN en Nouvelle-Calédonie. En 2013, la branche Nickel d'ERAMET a perdu 26,5 milliards de francs cfp (222 millions d'euros) ce qui représente la dette nette du groupe métallurgique français!
Par Olivier Jonemann (A.P) •
2013 restera dans les annales d’ERAMET comme l’une des années les plus sombres de l’histoire de la holding minière.
Les ventes de nickel ont reculé de 8% l’an dernier et le résultat opérationnel courant s’affiche à moins 26 milliards de francs cfp (220 millions d'euros), une perte six fois supérieure à celle de 2012. A cela, il faut encore ajouter des dépréciations d’actifs supérieures à 35 milliards(295 millions d'euros), dont 27 (227 millions d'euros) sont dus au report sine die du projet minier Wedabay en Indonésie.
Pour tenter d’enrayer ces contre-performances, ERAMET s’est fixé donc cette année pour objectif d’améliorer sa productivité à hauteur de 13 milliards ( 110 millions d'euros ), en réduisant notamment les coûts de production de la SLN d’au moins 0,4 dollars par livre.
Le PDG de la holding minière, Patrick Buffet, a demandé à la branche nickel du groupe d’engager une réduction très importante des frais fixes d’ERAMET Nickel.
La SLN est en ligne de mire. On voit mal comment elle pourrait cette année éviter de faire les frais d’un nouveau Plan d’Amélioration de la Compétitivité.
Seul point positif pour la SLN : ERAMET maintient son projet de centrale électrique au charbon malgré la décision du groupe de réduire de 40% ses investissements en 2014. Cette année, il n’y aura pas de dividendes pour les actionnaires.
Le commentaire en images d'Olivier Jonemann de NC 1ère.