En Nouvelle-Calédonie, les cigales endémiques représentent un danger pour la flore importée, en particulier les fruitiers. Leurs cycles de reproduction peuvent en effet s'avérer meurtriers pour ces petits arbres.
N’en déplaisent aux amoureux des insectes, les espèces endémiques présentes sur le Caillou ne sont pas toutes inoffensives. A commencer par les cigales, dont les cycles de reproduction nuisent malheureusement à la flore importée.
On peut souvent observer des petits arbres, en particulier les fruitiers - c'est le cas par exemple des avocatiers - dont l’écorce est incisées à de nombreux endroits. Il s’agit de scarifications effectuées par les cigales femelles, qui y cisaillent l'écorce et y placent leurs oeufs. Par la suite, les oeufs tombent de leurs "logettes" et les larves se nourrissent de la sève.
Pour les petits arbres, ces scarifications à répétition, ajoutées au prélèvement de leur sève par les larves, peuvent se révéler fatales.
A l’Institut Agronomique Calédonien (IAC), on peut observer sous verre une cinquantaine d’espèces de cigales endémiques. Toutes avaient auparavant un territoire précis en Nouvelle-Calédonie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
"On assiste à un déséquilibre car elles n’ont plus les plantes qu’elle pouvait avoir dans les forêts sèches par exemple, qui ont disparu à 99% de la surface initiale", explique Christian Mille, entomologiste à l’IAC.
La question se pose de savoir si les cigales endémiques sont nocives pour l'environnement. Pour Hervé Jourdan, chercher à l'IRD, et qui était l'invité du JT de NC1ère (18/03/2014), "on peut continuer à faire de l'avocat et avoir des cigales endémiques".
Selon le chercheur, certaines espèces peuvent poser des problèmes en cas de déséquilibres, mais il tient à tempérer les visions alarmistes : "Sur les 52 espèces, il n'y en a que 6 qui posent vraiment problème. Les 46 autres ne posent pas de problème et font partie du patrimoine naturel calédonien".
Retrouvez le reportage en images de Karine Arroyo et Philippe Kuntzmann pour NC1ère :
La question se pose de savoir si les cigales endémiques sont nocives pour l'environnement. Pour Hervé Jourdan, chercher à l'IRD, et qui était l'invité du JT de NC1ère (18/03/2014), "on peut continuer à faire de l'avocat et avoir des cigales endémiques".
Selon le chercheur, certaines espèces peuvent poser des problèmes en cas de déséquilibres, mais il tient à tempérer les visions alarmistes : "Sur les 52 espèces, il n'y en a que 6 qui posent vraiment problème. Les 46 autres ne posent pas de problème et font partie du patrimoine naturel calédonien".
Hervé Jourdan au JT de NC 1ère le 18/03/2014 from NC 1ère web on Vimeo.
Retrouvez le reportage en images de Karine Arroyo et Philippe Kuntzmann pour NC1ère :
Les dégâts des cigales from NC 1ère web on Vimeo.