L’un des temps forts de cette soirée électorale fut bien sûr Nouméa et sa bataille entre trois candidats non indépendantistes. La première place de Sonia Lagarde contraint Gaël Yanno et Jean-Claude Briault au rapprochement. Les indépendantistes n'auront aucun siège...
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36,28 % des suffrages pour la candidate de Calédonie Ensemble, 34,66% recueillis par Gaël Yanno, et seulement quelques 556 voix qui séparent les deux leaders… Difficile d’identifier un vainqueur à l’issue de ce premier tour.
Les 15,42 % obtenus par Jean-Claude Briault, signent l’échec du Rassemblement, qui perd sa suprématie absolue et symbolique dans la capitale de Nouvelle-Calédonie.
Un score qui lui permet malgré tout d’être le troisième homme qualifié pour le second tour, les trois autres belligérants arrivant loin derrière : Jean-Raymond Postic réalise 6,86 % des suffrages, c’est à peine plus qu’en 2008. Marie-Claude Tjibaou et sa liste d’ouverture progressiste enregistre un décevant 4,57%, tout comme Bertrand Cherrier qui portait tous les espoirs de Convergence Pays dans ces municipales et qui échoue avec 2,2 % des suffrages.
Dans ces conditions, Jean-Claude Briault endosse le costume du faiseur de roi. Il n’a pas clairement annoncé le retrait de sa liste, mais a expliqué dès dimanche soir qu’il était temps de négocier, tout en rappelant ses divergences de fond avec Sonia Lagarde et sa proximité avec le candidat de l’UCF au sein de ce même conseil municipal dans un passé très proche. Des Insinuations à peine voilées, le scénario d’une coalition entre Gaël Yanno et Jean-Claude Briault se dessine.,,
Et dans cette hypothèse, la calculatrice est sans appel : Gaël Yanno serait le successeur de Jean Lèques avec un potentiel de 17 159 voix, alors que même si elle parvenait à rassembler sur son nom la totalité des suffrages obtenus par les trois candidats éliminés, le capital de Sonia Lagarde ne dépasse pas les 17 101 voix.
Un verdict mathématique que seuls un nouveau sursaut de la participation – déjà forte avec plus de 59 % - semble pouvoir déjouer, ou plus étonnant encore une désobéissance massive des électeurs du Rassemblement...
Les 15,42 % obtenus par Jean-Claude Briault, signent l’échec du Rassemblement, qui perd sa suprématie absolue et symbolique dans la capitale de Nouvelle-Calédonie.
Un score qui lui permet malgré tout d’être le troisième homme qualifié pour le second tour, les trois autres belligérants arrivant loin derrière : Jean-Raymond Postic réalise 6,86 % des suffrages, c’est à peine plus qu’en 2008. Marie-Claude Tjibaou et sa liste d’ouverture progressiste enregistre un décevant 4,57%, tout comme Bertrand Cherrier qui portait tous les espoirs de Convergence Pays dans ces municipales et qui échoue avec 2,2 % des suffrages.
Dans ces conditions, Jean-Claude Briault endosse le costume du faiseur de roi. Il n’a pas clairement annoncé le retrait de sa liste, mais a expliqué dès dimanche soir qu’il était temps de négocier, tout en rappelant ses divergences de fond avec Sonia Lagarde et sa proximité avec le candidat de l’UCF au sein de ce même conseil municipal dans un passé très proche. Des Insinuations à peine voilées, le scénario d’une coalition entre Gaël Yanno et Jean-Claude Briault se dessine.,,
Et dans cette hypothèse, la calculatrice est sans appel : Gaël Yanno serait le successeur de Jean Lèques avec un potentiel de 17 159 voix, alors que même si elle parvenait à rassembler sur son nom la totalité des suffrages obtenus par les trois candidats éliminés, le capital de Sonia Lagarde ne dépasse pas les 17 101 voix.
Un verdict mathématique que seuls un nouveau sursaut de la participation – déjà forte avec plus de 59 % - semble pouvoir déjouer, ou plus étonnant encore une désobéissance massive des électeurs du Rassemblement...