Le comité de la décolonisation rend compte de sa mission en Nouvelle-Calédonie

Siège des Nations-Unies, New York
En visite en Nouvelle-Calédonie du 10 au 15 mars, le Comité de la décolonisation des Nations-Unies a rendu compte de sa mission. Pour les Calédoniens, rien de nouveau cependant dans ce rapport préliminaire. 
Le « comité de la décolonisation » des Nations-Unies (de son nom complet : Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pais et aux peuples coloniaux, aussi appelé) a rendu compte de sa récente mission qui s’est tenue en Nouvelle-Calédonie du 10 au 15 mars dernier. 
 
Le Vice-Président du Comité, Amadu Koroma, originaire de Sierra Leone, a rendu compte, dans un rapport préliminaire, de la mission qu’il a conduite et qui a été était suivie d’une rencontre avec des responsables gouvernementaux français à Paris, le 17 mars dernier.  
 
Si la mission traitait de manière générale de l’examen de la situation politique, économie et sociale du pays, un des points phare portait sur l’analyse des problèmes de la liste électorale spéciale pour les prochaines élections provinciales, qui se dérouleront le 11 mai. 
 
Pour les Calédoniens, le rapport n’apporte cependant aucune nouveauté. Amadu Koroma a ainsi relevé une différence dans la compréhension des dispositions de l’Accord de Nouméa en ce qui concerne les conditions d’une liste électorale spéciale. Il rappelle dans le rapport que si certains estiment que la liste électorale ne peut comprendre que les personnes bénéficiant d’au moins de 10 ans de résidence en Nouvelle-Calédonie au moment de l’Accord de Nouméa en 1998, d’autres jugent que cette liste doit être complétée de toutes les personnes ayant atteint 10 ans de résidence, même après 1998.  
 
Autre élément pouvant faire office de lieu commun sur le Caillou, mais qui semble apparemment attirer l’attention hors de ses frontières : Amadu Koroma a tenu à indiquer qu’il avait rencontré des Européens en faveur de l’indépendance, ainsi que des Kanaks souhaitant rester Français.