La demande en radiation de près de 6000 électeurs des listes spéciales en vue des élections provinciales de Nouvelle-Calédonie provoque la cohue depuis le début de la semaine au palais de Justice de Nouméa. Du jamais vu de mémoire de magistrat! Avec des situations personnelles contrastées.
Les situations sont parfois cocasses: ici, on demande la radiation d'une personne décédée depuis des années, là c'est un homme devenue femme et...qui doit se justifier pour éviter la radiation demandée par le FLNKS et le Parti Travailliste ( partis indépendantistes). Mais les occasions de sourire sont plutôt rares car, pour la plupart des personnes convoquées dans l'urgence, c'est l'incompréhension qui domine, le désarroi pour certains pourtant durablement installés. Parfois, comme à Koné, les gens ont aussi pleuré.
Pour les indépendantistes, appuyés par le professeur de droit public Mathias Chauchat, il s'agit de faire respecter l'arrêt de la cour de cassation qui lie la présence , en Nouvelle-Calédonie avant novembre 1998 à l'inscription sur la liste générale de 1998 pour pouvoir voter aux prochaines élections provinciales. Un scrutin déterminant pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie dont les habitants doivent se prononcer, par référendum, sur l'avenir institutionnel du pays d'ici 2018. Pour les partis opposés à l'indépendance (ou "loyalistes"), en revanche, c'est un "coup de canif supplémentaire" dans l'esprit initial de l'Accord de Nouméa.
Par ailleurs, les indépendantistes demandent l'inscription de quelques 1500 kanak, non inscrits sur les listes spéciales. Les anti-indépendantsites eux, dénombrent, 5000 électeurs calédoniens (kanak et autres ethnies confondus) dans ce cas. Une situation juridiquement compliquée, politiquement tendue et humainement difficile sur le terrain.
Vendredi, le tribunal de 1ère instance donnera son verdict et les quelques 5643 personnes dont la radiation a été demandée par les indépendantistes sauront s'ils peuvent - ou non - voter pour ce scrutin.
En attendant, c'est la cohue dans des tribunaux débordés, comme le montre ce reportage de la rédaction TV de NC 1ère, signé Nathalie Rougeau et Philippe Huneau (Montage Bernard Caba) :
Pour les indépendantistes, appuyés par le professeur de droit public Mathias Chauchat, il s'agit de faire respecter l'arrêt de la cour de cassation qui lie la présence , en Nouvelle-Calédonie avant novembre 1998 à l'inscription sur la liste générale de 1998 pour pouvoir voter aux prochaines élections provinciales. Un scrutin déterminant pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie dont les habitants doivent se prononcer, par référendum, sur l'avenir institutionnel du pays d'ici 2018. Pour les partis opposés à l'indépendance (ou "loyalistes"), en revanche, c'est un "coup de canif supplémentaire" dans l'esprit initial de l'Accord de Nouméa.
Par ailleurs, les indépendantistes demandent l'inscription de quelques 1500 kanak, non inscrits sur les listes spéciales. Les anti-indépendantsites eux, dénombrent, 5000 électeurs calédoniens (kanak et autres ethnies confondus) dans ce cas. Une situation juridiquement compliquée, politiquement tendue et humainement difficile sur le terrain.
Vendredi, le tribunal de 1ère instance donnera son verdict et les quelques 5643 personnes dont la radiation a été demandée par les indépendantistes sauront s'ils peuvent - ou non - voter pour ce scrutin.
En attendant, c'est la cohue dans des tribunaux débordés, comme le montre ce reportage de la rédaction TV de NC 1ère, signé Nathalie Rougeau et Philippe Huneau (Montage Bernard Caba) :