Congrès de Nouvelle-Calédonie: pas de bouleversement des équilibres, mais l'écart se resserre

A l'issue du scrutin provincial, la physionomie du Congrès de Nouvelle-Calédonie évolue quelque peu: les non indépendantistes, s’ils restent majoritaires, perdent 2 sièges, avec 29 élus, au profit des indépendantistes qui comptent désormais 25 élus.
29 sièges, mais une modification du rapport de force dans le camp "loyaliste"

Avec 14 sièges au nouveau Congrès, soit 4 de mieux qu’en 2009, Calédonie Ensemble serait le grand vainqueur de cette élection, si ce n’était une majorité moins ample que ne laissait présager la campagne électorale. Si on y ajoute le siège de la liste" Une Province pour tous" de Gérard Poadja en province nord, la première force politique du Congrès n'obtient que 15 sièges sur 54.
Toujours côté non indépendantistes, Le Front pour l’unité- Rassemblement ne conserve que 7 des 13 sièges du Rassemblement UMP. Alors que l’UCF menée par Sonia Backès entre au Congrès pour la première fois sous cette bannière avec 6 élus. Le représentant de l’Entente Provinciale Nord complétera la majorité "loyaliste".

25 sièges pour les indépendantistes, la régression du Parti Travailliste

Chez les indépendantistes, avec 2 sièges supplémentaires, soit 6 au total, c’est le FLNKS du sud qui affiche la plus forte progression, toute proportion gardée.
La bataille Union Calédonie/ Palika du Nord  et des Îles Loyauté se solde par un siège supplémentaire à chacune des formations. L’UC en comptant désormais 9, l’UNI 7.
Le LKS conserve son siège, tout comme l’UCL.
Dans les rangs indépendantistes,  le Parti Travailliste est le grand perdant de ces élections provinciales 2014 qui ne compte plus qu’un représentant, contre 4 lors de la précédente mandure.