Installation du Congrès de Nouvelle-Calédonie: synthèse

Le congrès devra entériner les réformes
Avec l'élection de Gaël Yanno à la tête du Congrès de Nouvelle-Calédonie, le "contrat de gouvernance solidaire" entre les partis "loyalistes" a pris une nouvelle dimension. La "désunion" du camp indépendantiste doit être, selon les leaders du FLNKS, "relativisée".
Le "contrat de gouvernance solidaire" a été parfaitement respecté : le candidat ou les listes uniques portés conjointement par Calédonie Ensemble, le Front pour l'Unit  et l’Union pour la Calédonie dans la France ont systématiquement fait le plein: 29 voix sur 54 ou pourrait-on dire une seule et même voix symbolisée par la constitution d’un "intergroupe", concept politique créé pour l’occasion.
A l’inverse, on a jugé côté indépendantiste que l’heure de l’union sacrée n’avait pas encore sonné. Les deux groupes – l’UC-FLNKS et nationalistes d’un côté et l’Uni-Palika de l’autre – ont donc présenté leur propre candidat.
Une affirmation "identitaire" tout à fait compatible avec de futures retrouvailles dans cette enceinte du Congrès. Voir ici les réactions de Louis Mapou (UNI-PALIKA) et de Roch Wamytan ( UC-FLNKS).

Dans ce contexte, l’intergroupe non indépendantiste a  obtenu cinq vice-présidences, l’UC-FLNKS deux et l’Uni une.

Francis Euriboa, du FPU, obtient la 1ère vice-présidence viennent ensuite, Caroline Machoro de l’UC, Hélène Iékawé de Calédonie Ensemble, Nicole Robineau de l’UCF, Emile Néchéro de l’UNI, Jacques Lalié, seul représentant des îles, Sutita Sio-Lagadec et enfin Rusmaéni Sanmohamat.
Les postes de secrétaires sont dorénavant occupés par Isabelle Lafleur et Marie-Pierre Goyetche et ceux de questeurs par Nicolas Metzdorf et Sylvain Pabouty.

Enfin, si la répartition des commissions intérieures est toujours en cours à l'heure où nous publions, la présidence de la commission permanente, garante de la continuité de l’institution, revient à Philippe Dunoyer de Calédonie Ensemble.