Après une première journée de mobilisation, la Société Calédonienne de Transport a décidé de poursuivre son mouvement de grève. Elle dénonce le choix du Syndicat Mixte des Transports Urbains qui a décidé d'attribuer l’appel d’offre du transport scolaire à l'entreprise Car Sud.
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Après avoir assuré le transport scolaire dans le Grand Nouméa lundi matin, près de cinquante chauffeurs de la SCT, la Société Calédonienne de Transport, ont cessé de rouler. Ils n’ont repris du service qu’en milieu d’après-midi, après une réunion à laquelle ont participé Gil Brial, président du Syndicat Mixte des Transports Urbains(SMTU),la direction de Car Sud, et des représentants de la SCT.
Ces derniers demandent le retrait de l'entreprise Car Sud sur le marché public du transport scolaire et souhaitent poursuivre cette mission, tout en étant accompagnés pour répondre au mieux aux exigences.
Mais le SMTU rappelle que la SCT n’a pas renouvelé son parc de bus - ses véhicules sont en service depuis 24 ans en moyenne – et des problèmes de retards ont été soulevés.
Par ailleurs, lors du troisième et dernier appel d’offre, six documents administratifs sur neufs manquaient au dossier de la SCT.
Le marché, surveillé par le service juridique du haut-commissariat, n’a donc pas été renouvelé et c’est Car Sud qui a été choisi.
Cependant Car Sud ne dispose pas encore d’une flotte suffisante car 25 véhicules lui font défaut pour assurer sa mission.
Ce mardi, une nouvelle réunion sera organisée entre le SMTU, la SCT, et Car Sud.
Objectif : trouver une solution à ce conflit qui va priver de bus 3500 scolaires du secondaire dans le Grand Nouméa ce mardi.
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