Le coup de colère des surveillants du Camp Est

Mobilisation devant le Camp Est des surveillants devant les grilles du Camp Est, mais les accès du centre pénitentiaire n'ont pas été bloqués
Mouvement de protestation ce mercredi de l’intersyndicale FO-USTKE-USOENC devant le Camp-Est, la seule prison de Nouvelle-Calédonie. Sur place, pas de blocage, mais des banderoles avec un message : moins d’insécurité et plus de moyens pour le personnel pénitentiaire.
L’intersyndicale a déposé plusieurs cahiers de revendication et demandes d’audition auprès des institutions. Elle s’était adressé au haut- commissaire Jean-Jacques Brot pour qu’en 2014 la priorité soit donnée au renforcement des moyens des agents, des services administratifs, techniques, d’insertion et de probation, du centre pénitentiaire.

Mais si 90% des travaux qui ont été menés ces dernières années ont profité aux détenus, rien n’a été fait pour ceux qui les encadrent.
Le nombre d'agressions dont sont victimes les agents qui travaillent au Camp Est est en constante augmentation

L’insécurité est aussi une préoccupation majeure pour l'intersyndicale. Deux jeunes agents ont été agressés la semaine dernière. Comme six autres depuis le début de l’année, et 33 en 2013. Les surveillants ne peuvent exercer leurs métiers dans des conditions satisfaisantes.

Une mission nationale doit venir en Nouvelle-Calédonie la semaine prochaine. Il pourrait s’agir de la direction nationale de l’administration pénitentiaire et l’intersyndicale espère bien se faire entendre...

Les précisions de Claude Cortes, porte-parole de l'intersyndicale ( interrogé par Thérèse Waia et José Solia)