Ouverture, sans l'UC, de la conférence économique, sociale et fiscale

C'est ce mercredi matin que s'ouvre, pour deux jours, la conférence économique, sociale et fiscale de Nouvelle-Calédonie. Objectif affiché: décider des grandes réformes de la dernière mandature de l'Accord de Nouméa. Au menu: compétitivité , solidarité mais aussi impôts supplémentaires... Enjeux.
La conférence économique, sociale et fiscale du gouvernement a-t-elle du plomb dans l'aile? L'annonce, mardi soir, du boycott de la conférence économique, sociale et fiscale du gouvernement par le groupe UC-FLNKS du Congrès, ajoutée à une ambiance pas forcément des plus cordiales...au sein du groupe des signataires du pacte de gouvernance solidaire, pourraient le laisser penser. En cause? Le contenu mais aussi la méthode employée.
Pour autant, les enjeux sont d'importance car il s'agit, ni plus ni moins d'enclencher les grandes réformes de la dernière mandature de l'Accord de Nouméa (2014-2019). Le gouvernement y est attendu au tournant par l'intersyndicale contre la vie chère, à l'origine de cette conférence prévue dans le protocole de fin de conflit de 2013 . Mais d'autres s'inquiètent d'une conférence aboutissant à une forte augmentation de la pression fiscale qui nuirait à la reprise de la consommation et donc à l'activité économique locale. Les débats risquent, en tous cas, d'être animés.

Rappel des enjeux de cette conférence économique, sociale et fiscale avec Erik Dufour:



Ecoutez l'analyse d'Erik Dufour sur les menaces qui planent sur cette conférence: