C'est une figure du monde politique indépentantiste qui vient de disparaître . Edmond Nekiriaï est mort, ce mercredi, des suites d'une longue maladie. Figure de l'UPM , il avait aussi co-fondé le FLNKS et signé les Accords de Matignon-Oudinot en 1988.
Edmond Nekiriaï s'est donc éteint, des suites d'une longue maladie, après une carrière politique bien remplie. On entendra, pour la 1ère fois vraiment parler de lui, lorsqu'il quitte l'Union Multiraciale, en 1974 aux côtés de Victor Tutugoro et d'André Gopoéa pour fonder l'UPM, l'Union Progressiste Mélanésienne, dont il prendra d'ailleurs la présidence au début des années 80.
Son combat de l'époque pour plus de justice en faveur de la société kanak se concrétise par la fondation, à laquelle il participe activement, du Front-indépendantiste en 1978, qui deviendra plus tard le FLNKS.
Homme de convictions, il est aussi un artisan de la paix lorsqu'il signe, des deux mains, les Accords Matignon-Oudinot en 1988 qui ramènent non seulement la concorde civile mais qui instaure un meilleur rééquilibrage des forces politiques à travers les provinces et une autonomie réelle et grandissante. Il s'implique d'ailleurs rapidement dans ces nouvelles institutions et devient second vice-président, sous l'ère Jorédié, entre 1995 et 1999. Un mandat qui s'ajoute à celui de maire de Poya dont il présidera la destinée entre 1987 et 1994. A cette époque, il s'investit aussi beaucoup dans les relations politiques et culturelles avec les autres pays de la Mélanésie, grâce au poste de représentant de la Nouvelle-Calédonie qu'il occupe, quelques années, à la CPS (Communauté du Pacifique-Sud).
Sa carrière politique déclinera, comme bien d'autres, lorsqu'il quittera le FLNKS en 1997 pour rejoindre la FCCI, une nouvelle mouvance indépendantiste... mais proche du leader RPCR de l'époque Jacques Lafleur. La maladie l'a ensuite tenu définitivement éloigné de la vie politique.
Son combat de l'époque pour plus de justice en faveur de la société kanak se concrétise par la fondation, à laquelle il participe activement, du Front-indépendantiste en 1978, qui deviendra plus tard le FLNKS.
Homme de convictions, il est aussi un artisan de la paix lorsqu'il signe, des deux mains, les Accords Matignon-Oudinot en 1988 qui ramènent non seulement la concorde civile mais qui instaure un meilleur rééquilibrage des forces politiques à travers les provinces et une autonomie réelle et grandissante. Il s'implique d'ailleurs rapidement dans ces nouvelles institutions et devient second vice-président, sous l'ère Jorédié, entre 1995 et 1999. Un mandat qui s'ajoute à celui de maire de Poya dont il présidera la destinée entre 1987 et 1994. A cette époque, il s'investit aussi beaucoup dans les relations politiques et culturelles avec les autres pays de la Mélanésie, grâce au poste de représentant de la Nouvelle-Calédonie qu'il occupe, quelques années, à la CPS (Communauté du Pacifique-Sud).
Sa carrière politique déclinera, comme bien d'autres, lorsqu'il quittera le FLNKS en 1997 pour rejoindre la FCCI, une nouvelle mouvance indépendantiste... mais proche du leader RPCR de l'époque Jacques Lafleur. La maladie l'a ensuite tenu définitivement éloigné de la vie politique.