Sécurité civile: la fin du code couleurs pour les alertes cycloniques!

Huit mois après le transfert de la compétence, le conseil de la sécurité civile se prépare à l’ouverture de la saison des feux de brousse, mais il a aussi validé que le parc de sirènes tsunami ne soit plus sous la responsabilité des communes et que l'alerte cyclonique redevienne chiffrée.
La sécurité civile se prépare pour affronter la saison sèche et les risques naturels qui lui sont associés.
Et pour appréhender cette période sensible, le conseil de la sécurité civile s’est réuni en début de semaine sous l’égide de la présidente du gouvernement et de la direction de la sécurité civile, qui a donc pris le relais de l’Etat en la matière depuis le 1er janvier dernier. L’occasion d’informer, mais aussi d’écouter les acteurs de terrain au premier rang desquels les communes. 

Feu, tsunami, cyclone… Voici les trois risques majeurs auxquels est confrontée la Nouvelle-Calédonie.
Le risque incendie est le plus immédiat, la saison administrative débute lundi pour trois mois. Une période identifiée comme particulièrement sensible pendant laquelle la Nouvelle-Calédonie prend les commandes devant les communes, forte de ses moyens humains et matériels, une trentaine d’agents et notamment deux hélicoptères bombardiers d’eau. Dans ce domaine pas de changement de procédure mais un message de vigilance et de bon sens rappelé à tous.

En revanche, concernant le risque Tsunami, la Nouvelle-Calédonie a proposé aux communes de reprendre la main sur le parc de 62 sirènes d’alerte disposées dans les 14 communes exposées. La proposition fait suite à un audit technique qui a démontré des carences sur 40% du dispositif, qui plus est aujourd’hui manuel et donc peu réactif. L’objectif est donc de garantir la bonne maintenance du matériel tout en le modernisant avec à terme la possibilité d’un déclenchement simultané et à distance des sirènes.

Suite aux polémiques récurrentes depuis le changement du code d’alerte des alertes cyclonique, la présidente du gouvernement a consulté les communes, qui se sont majoritairement prononcées pour un retour aux niveaux d’alerte chiffrés, plus clairs que la graduation de couleurs qui prête à confusion avec le code de vigilance météo.  La décision est prise, elle doit maintenant être travaillée dans le détail.