L'actu calédonienne en bref de ce mercredi 1er octobre 2014

Ouverture du lycée du Mont-Dore en 2017

Le futur lycée du Mont-Dore entre dans sa phase de construction. Le début des travaux de terrassement et remblais sont prévus pour la mi-octobre. 
L’établissement sera installé près du quartier de Saint-Michel sur un terrain de quinze hectares financé par la ville. Il devrait pouvoir accueillir 770 élèves.
Mais si son ouverture était prévue en 2016, elle a été repoussée à la rentrée 2017 à cause de diverses péripéties lors du montage du dossier.
A terme, ce lycée permettra de délester les établissements déjà en surnombre et de diversifier les formations. 
 

Tribunal correctionnel: le joueur agressif condamné

Yoan Bako condamné à 200 heures de travaux d’intérêt général par le tribunal correctionnel de Nouméa. Le 16 août dernier, le joueur de football de l’AS Gaitcha, un club de Super Ligue, avait frappé un arbitre au cours d’une rencontre. La Fédération calédonienne doit se prononcer jeudi sur la sanction qu’elle lui réserve. Il risque une suspension à vie des championnats.
 

Tensions à Lifou

Les trois districts de Lifou manifesteront vendredi devant le tribunal de l’ile. Les autorités coutumières contestent les conditions d’interpellation de Jonathan Boula,le fils du Grand Chef de Lössi. Il a été condamné mercredi dernier à 18 mois de prison dont 12 mois ferme pour coups et violences volontaires. Le tribunal de Lifou avait aussi décidé de son incarcération immédiate. Des responsables coutumiers ont adressé deux courriers au commandant de la gendarmerie et au magistrat de Lifou. Ils exigent le départ du chef de brigade de Wé au plus tard vendredi, sous peine de fermer la gendarmerie, lundi prochain. 
 

Non au transfert des registres de l'état civil

Le gouvernement calédonien demande le report du transfert des registres de l’état civil, et du commerce et des sociétés. Deux décrets ont été publiés la semaine dernière les actant pour ce mercredi 1er octobre. Mais les conditions ne sont pas encore réunies pour sa finalisation. Une convention doit être signée entre le gouvernement et le haut-commissariat pour définir un cadre précis, déterminer les moyens humains et matériels qui lui seront associés. En attendant, la compétence reste à l’Etat. Rappelons que d’autres transferts ont rencontré des difficultés. Ceux de la police et de la sécurité aérienne intérieure ou de l’ADRAF ont été suspendus en 2013. Et ceux de l’article 27 de la loi organique seront discutés lors du Comité des Signataires cette semaine.