Au lendemain des élections, retour sur le rôle de la Chambre de Commerce et d'Industrie

Chambre de Commerce et d'Industrie de Nouvelle-Calédonie
Plus de 13.000 chefs d'entreprises ont voté pour élire le nouveau président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nouvelle-Calédonie. Retour sur la mission de la chambre consulaire. 
Les élections de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie se sont déroulées mercredi. 13.307 chefs d’entreprise étaient appelés à choisir leurs représentants dans trois catégories : service, commerce et industrie. 
 
En lice pour succéder à André Desplat, qui a été président de la CCI pendant neuf ans : Samuel Hnepeun et Jenny Seagoe. 
 
« Place aux jeunes », a déclaré le président sortant. « C’est pas mal qu’il y ait deux listes, qu’il y ait un peu de compétition, un peu de sans neuf. Ca va redynamiser les choses ». 
 
Comme lors de chaque élection, la majorité des bulletins est arrivée par voie postale. Cette année, cependant, le bureau de vote de Nouméa a connu une affluence inhabituelle. 
 
Sorte d’interface entre les acteurs du secteur privé et l'Etat, la CCI remplit plusieurs missions. Parmi celles-ci, la formation. En Nouvelle-Calédonie, 5.000 personnes sont ainsi formées chaque année par son intermédiaire.
 
L’appui aux entreprises reste l’autre mission importante de la CCI. Elle peut aider au niveau technique, financier, juridique et économique. 
 
« On intervient beaucoup sur la création d’entreprises, et d’une façon plus générale dans tous les moments stratégiques de l’entreprise », explique Michel Merzeau, Directeur Général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nouvelle-Calédonie. 
 
La Chambre consulaire néo-calédonienne, installée en 1879, est l’une des plus anciennes de France. 
 
Retrouvez le reportage en images de Charlotte Risch et Sandro Ly pour NC1ère :