Épilogue de l'affaire des quatre évadés du Camp Est

L'entrée du Camp Est, le centre pénitentiaire de Nouvelle-Calédonie
Après 11 mois de cavale, le dernier des évadés du Camp-Est s’est finalement rendu aux autorités ce lundi 23 février. Les quatre hommes qui s’étaient échappés en avril dernier ont tous été repris. Le rappel des faits.

Début avril 2014, Jean-Paul et Brice Kamodji, Daniel Sochoucoué, et Anderson Katé prennent la fuite. Quelques jours plus tard, ils font encore parler d’eux. Un message d’alerte, interne à la gendarmerie, fuite sur internet. Sur une photo prise à l’aide d’un téléphone abandonné, on les voit en possession d’une arme de service volée à un gendarme de Plum.
 

Il faut attendre la mi-juillet pour la première arrestation. Celle de Jean-Paul Kamodji à Saint-Louis, au terme d’une intervention menée dans le calme par une soixante de forces de l’ordre. La procureure de la République, Claire Lanet, explique alors que 56 procédures judiciaires concernent la tribu. Et que les quatre compères sont impliqués dans un certain nombre.

Deux semaines plus tard, à Nakéty sur la Côte Est, c’est Daniel Sochoucoué qui est interpellé. Le tribunal correctionnel se prononcera rapidement sur leur sort. Le 14 août, il condamne les deux hommes à un et deux ans de prison ferme. Leurs avocats révèlent qu’une clé disparue aurait permis leur évasion.

Suite du feuilleton, début décembre. Brice Kamodji est repris à Saint-Louis. Quelques semaines après, ce jeune de 20 ans au casier judiciaire de quatre pages et à qui il restait un an de détention avant l’évasion, est condamné à trois ans de prison ferme. Il avait appelé à deux reprises la police durant sa cavale pour dire qu’il ne se rendrait pas. Le dernier épisode s’est produit hier. Une surprise. Le dernier évadé, Anderson Katé, s'est présenté de son propre chef aux autorités ce lundi...