Orphée Boudry, 33 ans est jugé par la Cour d’Assises pour avoir tué un SDF le 17 juillet 2012. Cet homme, qui a passé une partie de son enfance dans un centre "New Age" du sud de la France, n’aime pas croiser les clochards. La Cour s’est longuement penchée sur sa personnalité.
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"Voir un alcoolique ou un clochard c’est un gâchis pour la race humaine" a déclaré Orphée Boudry à un proche. "Des personnes qui ne sont pas privilégiées dans la vie, peuvent toucher le fond !" fait remarquer le président Lafargue. "Aujourd’hui, je le réalise" répond l’accusé...
Cheveux coupés court, chemise grise manches longues, les doigts croisés sur le pupitre, Orphée Boudry, la tête haute, ne quitte pas des yeux la cour, acquiesce ou répète que c’est un peu exagéré quand on le décrit par exemple en dominateur et orgueilleux, mais il se dit impulsif naturellement. D’ailleurs, son casier judiciaire porte trace de condamnation pour des faits de violence. Sur l’assassinat qui lui est reproché, avant même d’aborder les faits, il déclare d’emblée à la Cour "j’ai beaucoup d’amis kanaks, je ne suis pas raciste". Il avait décidé de donner la mort à Eugène Toma, un SDF âgé de 41 ans, pour soulager la douleur ressentie à son poignet quand il l’avait giflé quelque temps auparavant. Il a donc pris son fusil 22 long rifle avec silencieux, est allé au parc de la rue Tindale et visé la victime à la tête.
Orphée Boudry, aîné d’une famille de deux enfants, a quitté la France très jeune pour la Nouvelle-Calédonie avec sa maman, mais il a été initié à la drogue dès l’adolescence par son père. Un père qui l’a rejoint un temps à Nouméa et qui a été détenu au Camp est pour proxénétisme. Orphée Boudry était patenté en vente de sextoys et stéroides. Il a déclaré avoir pris de la testostérone pour développer sa musculation, ce qui aurait décuplé sa détermination et son agressivité.
Cheveux coupés court, chemise grise manches longues, les doigts croisés sur le pupitre, Orphée Boudry, la tête haute, ne quitte pas des yeux la cour, acquiesce ou répète que c’est un peu exagéré quand on le décrit par exemple en dominateur et orgueilleux, mais il se dit impulsif naturellement. D’ailleurs, son casier judiciaire porte trace de condamnation pour des faits de violence. Sur l’assassinat qui lui est reproché, avant même d’aborder les faits, il déclare d’emblée à la Cour "j’ai beaucoup d’amis kanaks, je ne suis pas raciste". Il avait décidé de donner la mort à Eugène Toma, un SDF âgé de 41 ans, pour soulager la douleur ressentie à son poignet quand il l’avait giflé quelque temps auparavant. Il a donc pris son fusil 22 long rifle avec silencieux, est allé au parc de la rue Tindale et visé la victime à la tête.
Orphée Boudry, aîné d’une famille de deux enfants, a quitté la France très jeune pour la Nouvelle-Calédonie avec sa maman, mais il a été initié à la drogue dès l’adolescence par son père. Un père qui l’a rejoint un temps à Nouméa et qui a été détenu au Camp est pour proxénétisme. Orphée Boudry était patenté en vente de sextoys et stéroides. Il a déclaré avoir pris de la testostérone pour développer sa musculation, ce qui aurait décuplé sa détermination et son agressivité.