En Nouvelle-Calédonie, l’activité du port autonome se porte bien. Malgré une petite baisse en 2014, Nouméa reste le premier port de l’Outre-Mer français en tonnage, grâce notamment au nickel.
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Avec 5,1 millions de tonnes de marchandises traitées l’an dernier, le port de Nouméa a vu son trafic global se réduire de 1,1%. Une légère diminution, qui a surtout concerné les échanges internationaux, et notamment les marchandises liées au secteur du BTP. En cause, la baisse du nombre de chantiers immobiliers et la fin des grands travaux d'aménagement et de construction dans la zone VKP (Voh, Koné et Pouembout).
Toutefois, malgré cette légère baisse du trafic, l’année 2014 a été bonne. Le trafic des conteneurs est par exemple en hausse de 6,2 %, avec plus de 100.000 unités traitées l’an dernier. Une bonne santé due à l’effondrement du coût du fret maritime, mais aussi et surtout à l’activité minière. Une grande part de l'activité portuaire de la Nouvelle-Calédonie a en effet été consacrée aux exportations de minerai, qui ont progressé de 21 % pour atteindre 5,4 Millions de tonnes.
Le minerai exporté est essentiellement parti vers l’Australie, le Japon et la Corée du Sud. L’Océanie et l’Asie sont d’ailleurs deuxième et troisième en matière de trafic maritime avec le Caillou. En tête, on trouve l’Europe qui représente 39 % du volume de ces relations.
Grâce aux exportations de nickel, Nouméa reste le premier port d'Outre-Mer en terme de tonnage. Une première place qui devrait être confortée avec l’agrandissement du quai du terminal à conteneurs. Cette extension permettra au port de Nouméa de recevoir des porte-conteneurs d’une capacité allant jusqu'à 3.000 unités, contre 2.000 aujourd'hui.
Les travaux de l’extention ont débuté en septembre 2014 et la livraison est prévue pour fin 2016.
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