Mercredi, 200 jeunes de toute la Nouvelle-Calédonie se sont réunis à Koumac, dans le cadre de la première Journée internationale de la Jeunesse. Une manière pour certains de pouvoir réfléchir et s'exprimer sur leur situation dans le pays.
La première journée internationale de la Jeunesse s'est déroulée mercredi à Koumac. Près de 200 jeunes ont participé à une dizaine d'ateliers sur le thème "Agir et réfléchir par et pour les jeunes".
Au vu des récents événements et de la marche qui s'est déroulée au centre-ville de Nouméa quelques jours auparavant, la question de la violence était au coeur des débats.
Souvent stigmatisés, les jeunes ont parfois l'impression de ne pas être pris en compte, qu'on ne leur demande pas leur avis, en particulier sur les questions les concernant.
"On nait tous bons, après on devient méchant par rapport à des pressions, à des facteurs et c'est la société, ou certaines parties de la société qui conditionnent notre façon de penser", explique Wendi, une participante de 21 ans. "C'est vrai que l'école va conditionner le partage, le métissage et la tolérance."
Pour certains, la vie sur les îles permet aux jeunes de demeurer actif, ce qui, pour eux, est une manière d'échapper au cercle de la violence. "Comme c'est encore le travail des îles, on va aux champs, il y a des choses à faire", commente Paulo, qui est venu d'Ouvéa. "Pas comme dans les quartiers où il n'y a rien à faire et où les jeunes sont obligés d'aller faire des conneries".
Pour d'autres, comme Isaac, un étudiant d'origine wallisienne, il faut défendre les valeurs de la coutume et de la tolérance. "Quand tu connais l'autre, tu peux le comprendre, et tu vis mieux avec", explique-t-il.
Retrouvez le reportage en images de Jean-Noël Mero pour NC1ère :
Mardi 11 août, Jean-François Quiniou, membre du Comité Jeunesse de Nouvelle-Calédonie, était l'invité de Gilbert Assawa sur le plateau du JT de NC1ère à 19h.
"Le but de la Journée internationale de la jeunesse est d'apporter au niveau des jeunes du pays, sans regarde la Province d'appartenance ou l'ethnie", commente le jeune homme. "C'est pour que les jeunes puissent réfléchir à des recommandations, des propositions, qu'ils puissent remonter au travers des politiques publiques et qui permettront à la jeunesse de pouvoir trouver sa place et de s'assoir dans ce pays".
Au-delà des réflexes stigmatisants, Jean-François Quiniou invite à prendre en compte les jeunes qui s'engagent et réussissent.
"On veut essayer de fédérer les forces vives, les associations qui oeuvrent pour la jeunesse pour mettre en avant le potentiel des jeunes", poursuit Jean-François Quiniou. "Parce que c'est vrai qu'on a tendance à regarder les défauts qui sautent aux yeux, mais est-ce qu'on regarde la jeunesse qui réussit ?".
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Jean-François Quiniou sur le plateau du JT de 19h :
Au vu des récents événements et de la marche qui s'est déroulée au centre-ville de Nouméa quelques jours auparavant, la question de la violence était au coeur des débats.
Souvent stigmatisés, les jeunes ont parfois l'impression de ne pas être pris en compte, qu'on ne leur demande pas leur avis, en particulier sur les questions les concernant.
"On nait tous bons, après on devient méchant par rapport à des pressions, à des facteurs et c'est la société, ou certaines parties de la société qui conditionnent notre façon de penser", explique Wendi, une participante de 21 ans. "C'est vrai que l'école va conditionner le partage, le métissage et la tolérance."
Pour certains, la vie sur les îles permet aux jeunes de demeurer actif, ce qui, pour eux, est une manière d'échapper au cercle de la violence. "Comme c'est encore le travail des îles, on va aux champs, il y a des choses à faire", commente Paulo, qui est venu d'Ouvéa. "Pas comme dans les quartiers où il n'y a rien à faire et où les jeunes sont obligés d'aller faire des conneries".
Pour d'autres, comme Isaac, un étudiant d'origine wallisienne, il faut défendre les valeurs de la coutume et de la tolérance. "Quand tu connais l'autre, tu peux le comprendre, et tu vis mieux avec", explique-t-il.
Retrouvez le reportage en images de Jean-Noël Mero pour NC1ère :
Mardi 11 août, Jean-François Quiniou, membre du Comité Jeunesse de Nouvelle-Calédonie, était l'invité de Gilbert Assawa sur le plateau du JT de NC1ère à 19h.
"Le but de la Journée internationale de la jeunesse est d'apporter au niveau des jeunes du pays, sans regarde la Province d'appartenance ou l'ethnie", commente le jeune homme. "C'est pour que les jeunes puissent réfléchir à des recommandations, des propositions, qu'ils puissent remonter au travers des politiques publiques et qui permettront à la jeunesse de pouvoir trouver sa place et de s'assoir dans ce pays".
Au-delà des réflexes stigmatisants, Jean-François Quiniou invite à prendre en compte les jeunes qui s'engagent et réussissent.
"On veut essayer de fédérer les forces vives, les associations qui oeuvrent pour la jeunesse pour mettre en avant le potentiel des jeunes", poursuit Jean-François Quiniou. "Parce que c'est vrai qu'on a tendance à regarder les défauts qui sautent aux yeux, mais est-ce qu'on regarde la jeunesse qui réussit ?".
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Jean-François Quiniou sur le plateau du JT de 19h :