Depuis le début de l'année, les attaques de requins ont fait un mort et onze blessés parmi les surfeurs de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Un nombre inhabituel d'incidents qui pousse les surfeurs à demander une campagne d'abattage partiel des requins.
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Don Munro vit à Lennox Head, dans le nord de l'État, près du Queensland, où il surfe depuis 30 ans. Il affirme que même les passionnés hésitent à se mettre à l'eau, ces derniers temps. Et ceux qui se décident malgré tout à surfer choisissent soigneusement leur moment.
En début de semaine, les surfeurs du coin se sont donc réunis pour trouver des solutions à ce problème, qu'ils qualifient d'exceptionnel. Plusieurs idées ont été suggérées : l'utilisation de technologies sonar ou l'encrage d'une carcasse de requins au fond de l'océan pour dissuader les grands blancs, par exemple. Mais c'est l'abattage partiel de requins qui a emporté l'adhésion, comme le rapporte Don Munro :
"95% des quelque 200 personnes se sont prononcées pour un programme de gestion des requins à court terme. Actuellement, il y a sept requins blancs qui résident ici, ils ont des noms, apparemment, des pilotes d'hélicoptère surveillent la zone pour nous tous les jours. Il y a des appels pour supprimer les requins. La question, c'est : quel prix a la vie humaine ? Sacrifier seulement quelques uns de ces animaux rassurerait la population, ça stimulerait les affaires, qui ralentissent un peu. On est une destination touristique, on dépend du tourisme et on ne veut pas faire peur aux gens."
Mais le maire de Ballina n'est pas favorable à cette proposition. Il préfère opter pour la recherche. Son conseiller, David Wright, indique qu'il a écrit au gouvernement de l'État pour lancer une étude sur les requins :
"Il y a au moins sept grands requins ici, qui font jusqu'à cinq mètres de long, voire un peu plus. Ça a commencé il y a quelques semaines avec trois requins. On aimerait donc que des spécialistes viennent et trouvent pourquoi ils sont de plus en plus nombreux. Ils pourraient les marquer pour nous dire ce qu'ils font ici. Chacun a son idée, chacun est un expert, mais on a besoin d'eux, de vrais experts, pour nous dire ce qu'il se passe."
En attendant, la mairie paie donc pour qu'un hélicoptère surveille les plages de la région.
En début d'année, le gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud a exclu tout programme d'abattage de requins et n'a pas l'intention de revoir sa position. Il s'est engagé à financer des études sur de nouvelles technologies de détection des requins et de dissuasion, à hauteur de 100 000 dollars.
En début de semaine, les surfeurs du coin se sont donc réunis pour trouver des solutions à ce problème, qu'ils qualifient d'exceptionnel. Plusieurs idées ont été suggérées : l'utilisation de technologies sonar ou l'encrage d'une carcasse de requins au fond de l'océan pour dissuader les grands blancs, par exemple. Mais c'est l'abattage partiel de requins qui a emporté l'adhésion, comme le rapporte Don Munro :
"95% des quelque 200 personnes se sont prononcées pour un programme de gestion des requins à court terme. Actuellement, il y a sept requins blancs qui résident ici, ils ont des noms, apparemment, des pilotes d'hélicoptère surveillent la zone pour nous tous les jours. Il y a des appels pour supprimer les requins. La question, c'est : quel prix a la vie humaine ? Sacrifier seulement quelques uns de ces animaux rassurerait la population, ça stimulerait les affaires, qui ralentissent un peu. On est une destination touristique, on dépend du tourisme et on ne veut pas faire peur aux gens."
Mais le maire de Ballina n'est pas favorable à cette proposition. Il préfère opter pour la recherche. Son conseiller, David Wright, indique qu'il a écrit au gouvernement de l'État pour lancer une étude sur les requins :
"Il y a au moins sept grands requins ici, qui font jusqu'à cinq mètres de long, voire un peu plus. Ça a commencé il y a quelques semaines avec trois requins. On aimerait donc que des spécialistes viennent et trouvent pourquoi ils sont de plus en plus nombreux. Ils pourraient les marquer pour nous dire ce qu'ils font ici. Chacun a son idée, chacun est un expert, mais on a besoin d'eux, de vrais experts, pour nous dire ce qu'il se passe."
En attendant, la mairie paie donc pour qu'un hélicoptère surveille les plages de la région.
En début d'année, le gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud a exclu tout programme d'abattage de requins et n'a pas l'intention de revoir sa position. Il s'est engagé à financer des études sur de nouvelles technologies de détection des requins et de dissuasion, à hauteur de 100 000 dollars.