A 24 ans, Jordan Amoretti a déjà accompli une partie de ses rêves. Ancien adolescent en surpoids, il se lance dans le bodybuilding et remporte le titre de champion de Nouvelle-Calédonie "1er pas" en 2013.
Malgré son jeune âge, Jordan a le mental et le physique à tout épreuve. S’il est aujourd’hui épanoui et bien dans sa peau, cela n’a pas toujours été le cas. Il y a quelques années, le jeune homme ne suivait pas une hygiène de vie saine et pesait dans les 120 kg. Sa décision est prise : il se lance dans le sport.
« J’ai cherché ce qui me plaisait. Je ne pouvais pas faire de sports collectifs parce que j’ai des problèmes de chevilles donc je me suis reconverti dans la musculation et c’est devenu une passion » confie Jordan Amoretti.
Tout s’enchaîne alors très rapidement pour lui : il se lance un challenge et entame un régime draconien et des séances de sport intensives. Objectif : participer à sa première compétition de bodybuilding.
En 2011, il remporte ses premiers trophées, dont celui de champion de Nouvelle-Calédonie « 1er pas ». Le 16 mai dernier, le bodybuilder a remporté l’argent aux championnats de Calédonie dans la catégorie des plus de 75 kg.
Un sportif peut en cacher un autre
Musculation, hygiène de vie saine, carrure d’athlète : Jordan est allé encore plus loin dans son projet de vie. Après avoir suivi une formation en Australie, il obtient son certificat « instructeur, coach sportif et gérant ». En 2014, il ouvre sa salle de sport, à Païta.
« A travers la souffrance que j’ai eue, je peux aider les gens à aller beaucoup plus vite, sainement, à maigrir et avec une bonne santé » explique le jeune homme.
Jordan s’implique tous les jours dans ce projet professionnel et coach désormais une cinquantaine de personnes.
Un soutien paternel essentiel
S’il n’est pas toujours évident d’opérer une telle transformation physique, il est important de pouvoir compter sur quelqu’un. Très proche de son père, Jordan a reçu son soutien pendant ses longs mois de préparation physique. C’est même lui qui l’a épaulé pour l’ouverture de sa salle de sport.
« Il est très motivé. Les quatre mois avant la compétition n’ont pas été faciles : c’est contraignant pour lui mais pour nous aussi. Mais cela a le mérite de payer. Je suis fier de mon fils » confie Gérard Amoretti.
Le jeune bodybuilder ne compte pas s’arrêter sur une si bonne lancée. Il entend poursuivre les compétitions et jongler entre son statut de sportif et de coach sportif.