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Après la séance de questions au Gouvernement mercredi, les élus du Congrès se retrouvent ce jeudi matin pour une séance publique, avec un menu particulièrement copieux : une délibération prévoyant l’augmentation du prix du tabac et de l’alcool, une autre portant sur un terrain que la Nouvelle-Calédonie pourrait céder à Prony Energie, mais aussi l’examen d’un rapport de la Chambre territoriale des comptes sur la gestion de la politique d’éducation.
D’après les informations dont dispose NC1ère, les conclusions du rapport seraient relativement critiques quant à l’efficacité du transfert de l’enseignement secondaire opéré en 2012. En effet, la Chambre Territoriale des Comptes estime que la Nouvelle-Calédonie ne se serait pas suffisamment approprié la compétence et continuerait de se reposer largement sur l’Etat.
es magistrats s’inquiètent aussi de la capacité de la Nouvelle-Calédonie à assumer la charge budgétaire de l’enseignement. Le terme de la mise à disposition globale et gratuite des agents de l’Etat n’a certes pas été fixé, mais ce jour arrivera fatalement. Une intégration des personnels de l’Etat au corps territorial équivaudrait alors à doubler les effectifs.
Une arithmétique qui fait craindre à la Chambre d’importantes difficultés budgétaires, mais aussi de gestion des ressources humaines. Rappelons que la masse salariale de l’enseignement dépasse les 45 milliards de francs CFP.
Enfin, les observateurs se sont attachés à une évaluation qualitative du système éducatif. Un chapitre qui confirmerait une grande disparité géographique en matière de niveau et donc de réussite scolaire.
D’après les informations dont dispose NC1ère, les conclusions du rapport seraient relativement critiques quant à l’efficacité du transfert de l’enseignement secondaire opéré en 2012. En effet, la Chambre Territoriale des Comptes estime que la Nouvelle-Calédonie ne se serait pas suffisamment approprié la compétence et continuerait de se reposer largement sur l’Etat.
es magistrats s’inquiètent aussi de la capacité de la Nouvelle-Calédonie à assumer la charge budgétaire de l’enseignement. Le terme de la mise à disposition globale et gratuite des agents de l’Etat n’a certes pas été fixé, mais ce jour arrivera fatalement. Une intégration des personnels de l’Etat au corps territorial équivaudrait alors à doubler les effectifs.
Une arithmétique qui fait craindre à la Chambre d’importantes difficultés budgétaires, mais aussi de gestion des ressources humaines. Rappelons que la masse salariale de l’enseignement dépasse les 45 milliards de francs CFP.
Enfin, les observateurs se sont attachés à une évaluation qualitative du système éducatif. Un chapitre qui confirmerait une grande disparité géographique en matière de niveau et donc de réussite scolaire.