L’UFC Que Choisir revient à la charge sur les pesticides dans son dernier bulletin. L’association de consommateurs livre ses commentaires sur les résultats des plans de surveillance et de contrôle en date de 2014...
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Le bilan reste très critique même si l’UFC reconnaît que les pratiques des agriculteurs calédoniens sont en constante progression. En premier lieu, et c’est une nouvelle confirmation : il est préférable de consommer des fruits et légumes locaux, plus sains que leur concurrents importés. Pour autant l’UFC Que Choisir émet plusieurs réserves… Tout d’abord, les contrôles sont faits sur la base du volontariat des exploitants et hors saison humide, période pourtant de traitement intensif.
L’association de défense des consommateurs qui plaide pour une évolution des mentalités et des pratiques mais aussi pour une refonte de la réglementation existante, une délibération de 2012 obsolète et confuse, qui a connu nombre de déboires au tribunal administratif. "Nous espérons qu'elle soit mise à jour et qu'elle tienne compte d'un certain nombre de choses", affirme Françoise Kerjouan. "D'une part, des normes européennes, et, d'autre part, nous souhaitons qu'on puisse différencier les produits phyto-sanitaires qui sont non-préoccupants, et s'intéresser plus spécifiquement aux produits qui, eux, sont préoccupants pour la santé et l'environnement".
En revanche, l’homologation des autres produits, non-agréés par l’Union Européenne, devrait faire l’objet d’une étude plus approfondie de la part du conseil consultatif.
Un risque d'effet "cocktail"
Mais surtout, Françoise Kerjouan, vice-présidente de l’UFC Que Choisir de Nouvelle-Calédonie pointe du doigt, le risque d’effet cocktail: "On a plusieurs échantillons qui présentent beaucoup de résidus de pesticides. Or, les impacts des pesticides sont en général évalués produit par produit, et là on peut avoir des effets cocktail, c'est-à-dire des impacts qui se renforcent mutuellement".L’association de défense des consommateurs qui plaide pour une évolution des mentalités et des pratiques mais aussi pour une refonte de la réglementation existante, une délibération de 2012 obsolète et confuse, qui a connu nombre de déboires au tribunal administratif. "Nous espérons qu'elle soit mise à jour et qu'elle tienne compte d'un certain nombre de choses", affirme Françoise Kerjouan. "D'une part, des normes européennes, et, d'autre part, nous souhaitons qu'on puisse différencier les produits phyto-sanitaires qui sont non-préoccupants, et s'intéresser plus spécifiquement aux produits qui, eux, sont préoccupants pour la santé et l'environnement".
Une nouvelle réglementation en préparation
Après plusieurs mois de consultation des différents acteurs, les services du gouvernement ont lancé le chantier de la réforme… La nouvelle réglementation est en préparation, nous explique Valérie Campos, chef du service d’inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire: "on est en train de travailler à la rédaction d'un nouveau texte, qui essaiera de trouver le meilleur compromis entre tous ces avis, et ce texte sera proposé à nouveau à la consultation et à la discussion, d'ici la fin de l'année ou le début de l'année prochaine. Le nouveau dispositif va essayer de simplifier les demandes d'homologation de produits qui sont sur le dispositif de l'Union Européenne".En revanche, l’homologation des autres produits, non-agréés par l’Union Européenne, devrait faire l’objet d’une étude plus approfondie de la part du conseil consultatif.
Le reportage d'Angélique Souche
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