Dans deux jours, la plus haute juridiction australienne examinera la plainte de dix demandeurs d'asile. Ces derniers contestent la légalité de leur détention à l'étranger.
•
Dans deux jours, la plus haute juridiction du pays examinera la plainte de 10 demandeurs d'asile. Représentés par le Centre des droits de l'Homme de Melbourne, ils contestent la légalité de leur détention à l'étranger.
Mais ce matin Peter Dutton, le ministre australien de l'Immigration, s'est montré stoïque :
"Des plaintes sont déposées auprès de la Haute-Cour régulièrement. Elles opposent les défenseurs des demandeurs d'asile au gouvernement fédéral ou d'autres parties."
Mais cette fois-ci, les avocats du Centre des droits de l'Homme choisissent un angle d'attaque inédit: le financement, par le gouvernement australien, des centres de rétention de Nauru et Manus. Ils affirment que c'est anticonstitutionnel.
Beaucoup d'observateurs soupçonnent le gouvernement australien de redouter une condamnation et d'avoir donc précipité la libération des 600 migrants encore détenus à Nauru. Elle doit intervenir d'ici la fin de la semaine prochaine. Mais officiellement, Canberra assure n'avoir eu aucune influence sur cette décision. Peter Dutton:
"C'est le gouvernement de Nauru qui prend les décisions concernant le centre de rétention."
Le ministre australien de l'Immigration a annoncé ce matin que l'Australie était en cours de négociation avec un autre pays tiers. Canberra pourrait y envoyer les réfugiés libérés des centres, mais actuellement coincés à Nauru et à Manus. Car le gouvernement le dit et le redit, il reste droit dans ses bottes et n'acceptera aucun de ces migrants arrivés par bateau, sur le sol australien.
Parallèlement, l'Australie s'est montrée généreuse avec les réfugiés syriens. Elle s'est engagée à en accueillir 12 000.
Mais ce matin Peter Dutton, le ministre australien de l'Immigration, s'est montré stoïque :
"Des plaintes sont déposées auprès de la Haute-Cour régulièrement. Elles opposent les défenseurs des demandeurs d'asile au gouvernement fédéral ou d'autres parties."
Mais cette fois-ci, les avocats du Centre des droits de l'Homme choisissent un angle d'attaque inédit: le financement, par le gouvernement australien, des centres de rétention de Nauru et Manus. Ils affirment que c'est anticonstitutionnel.
Beaucoup d'observateurs soupçonnent le gouvernement australien de redouter une condamnation et d'avoir donc précipité la libération des 600 migrants encore détenus à Nauru. Elle doit intervenir d'ici la fin de la semaine prochaine. Mais officiellement, Canberra assure n'avoir eu aucune influence sur cette décision. Peter Dutton:
"C'est le gouvernement de Nauru qui prend les décisions concernant le centre de rétention."
Le ministre australien de l'Immigration a annoncé ce matin que l'Australie était en cours de négociation avec un autre pays tiers. Canberra pourrait y envoyer les réfugiés libérés des centres, mais actuellement coincés à Nauru et à Manus. Car le gouvernement le dit et le redit, il reste droit dans ses bottes et n'acceptera aucun de ces migrants arrivés par bateau, sur le sol australien.
Parallèlement, l'Australie s'est montrée généreuse avec les réfugiés syriens. Elle s'est engagée à en accueillir 12 000.