Après l'annonce faite par le conseil d’administration d’Eramet de suspendre ses grands projets, le président de la Province Sud de Nouvelle-Calédonie lance un appel solennel pour que le groupe industriel reconsidère sa décision concernant la future centrale électrique de la SLN.
Mercredi soir, le conseil d’administration d’Eramet annonçait sa décision de suspendre tous ses grands projets et de "limiter ses investissements industriels à la sécurité et à la stricte maintenance".
Pour le président de la Province Sud qui s'est exprimé ce jeudi, cette annonce signifie, tout simplement, "l’arrêt du projet de nouvelle centrale électrique à Doniambo". Toujours selon Philippe Michel, la décision d'Eramet mettrait en péril l'avenir de la SLN et les intérêts de la Nouvelle-Calédonie.
Alors, arrêt ou suspension du projet de la future centrale électrique ? Du côté de la SLN, qui n'a pas souhaité s'exprimer publiquement pour le moment, on préfère employer le terme de "temporisation".
Eramet devait faire connaître la décision finale d'investissement au deuxième trimestre de cette année. Toutefois, pour plusieurs raisons, il avait été finalement décidé de reporter la décision à début 2016. L'annonce ce mercredi du groupe industriel français de limiter ses investissements devrait donc entraîner un nouveau report de la décision finale. Aucune précision n'a toutefois été donnée à l'heure actuelle concernant la date de ce report.
Face au choix de sa maison mère, la SLN, déjà fortement impactée par la chute du cours du nickel, va se retrouver devant deux difficultés majeures. En premier lieu, la centrale à fioul de Doniambo continue de faire perdre beaucoup d'argent à la filiale d'Eramet. Cette centrale, qui date des années 1960, produit en effet une énergie à très haut coût. Ensuite, un arrêté de novembre 2009 obligeait la SLN à mettre fin à l'utilisation de sa centrale dès le 1er septembre 2013. Trois dérogations ont été depuis apportées par arrêté de la Province Sud, pour permettre à la compagnie de continuer d'utiliser sa centrale, faute d'autre solution...
Sur les ondes de Radio NC 1ère, le président de la Province Sud Philippe Michel a lancé ce jeudi un appel solennel aux dirigeants d'Eramet, mais aussi à l'Etat pour que le groupe industriel français reconsidère sa décision "dans les meilleurs délais"...
Pour le président de la Province Sud qui s'est exprimé ce jeudi, cette annonce signifie, tout simplement, "l’arrêt du projet de nouvelle centrale électrique à Doniambo". Toujours selon Philippe Michel, la décision d'Eramet mettrait en péril l'avenir de la SLN et les intérêts de la Nouvelle-Calédonie.
Ce projet d'envergure, estimé à plus d'une centaine de milliards de francs cfp (900 millions d'euros), doit être en partie financé par des fonds propres (environ 20% du coût total). Dans le contexte mondial actuel de crise des matières premières, le groupe Eramet n'est apparement pas disposé à utiliser une partie de ses fonds propres pour construire la future centrale à charbon de la SLN.
Alors, arrêt ou suspension du projet de la future centrale électrique ? Du côté de la SLN, qui n'a pas souhaité s'exprimer publiquement pour le moment, on préfère employer le terme de "temporisation".
Eramet devait faire connaître la décision finale d'investissement au deuxième trimestre de cette année. Toutefois, pour plusieurs raisons, il avait été finalement décidé de reporter la décision à début 2016. L'annonce ce mercredi du groupe industriel français de limiter ses investissements devrait donc entraîner un nouveau report de la décision finale. Aucune précision n'a toutefois été donnée à l'heure actuelle concernant la date de ce report.
Face au choix de sa maison mère, la SLN, déjà fortement impactée par la chute du cours du nickel, va se retrouver devant deux difficultés majeures. En premier lieu, la centrale à fioul de Doniambo continue de faire perdre beaucoup d'argent à la filiale d'Eramet. Cette centrale, qui date des années 1960, produit en effet une énergie à très haut coût. Ensuite, un arrêté de novembre 2009 obligeait la SLN à mettre fin à l'utilisation de sa centrale dès le 1er septembre 2013. Trois dérogations ont été depuis apportées par arrêté de la Province Sud, pour permettre à la compagnie de continuer d'utiliser sa centrale, faute d'autre solution...
Sur les ondes de Radio NC 1ère, le président de la Province Sud Philippe Michel a lancé ce jeudi un appel solennel aux dirigeants d'Eramet, mais aussi à l'Etat pour que le groupe industriel français reconsidère sa décision "dans les meilleurs délais"...
Le communiqué du président de la Province Sud