Un appel national, suivi en Nouvelle-Calédonie par l'USTKE, a été initié ce jeudi par les gardiens de prison. Le président de Force Ouvrière, qui n'a pas pris part à la mobilisation, critique l'absence de réaction des administrations face aux problèmes des centres pénitentiaires, comme le Camp Est.
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Ce jeudi, un mouvement national a été engagé au niveau des centres pénitentiaires, à l'appel du syndicat autonome CGT-CFDT-Unsa.
Pour le moment, l'appel a été sur le Caillou par l'USTKE (CGT). Claude Cortès, président du syndicat local pénitentiaire Force Ouvrière (FO), explique que la CFDT, qui représente l'USOENC, ne fait pas partie du mouvement national et que la CGT n'a pas contacté FO pour relayer l'appel national.
En Nouvelle-Calédonie, le fond du problème est le même qu'en métropole. Claude Cortès critique le fait par exemple que l'administration n'ait pas réagi suite aux agressions qui se sont déroulées dans des centres pénitentiaires de métropole et d'Outre-Mer.
Claude Cortès, dont le syndicat Force Ouvrière n'a pas participé à la manifestation de ce jeudi, s'estime déçu par les précédentes rencontres entre l'administration et les syndicats. "On a été reçu, cela n'a donné aucun résultat", poursuit-il. "On a eu la visite du directeur inter-régional, qui n'a pas fait avancer le dossier du Camp Est. Au contraire, puisqu'il est venu pour nous dire qu'il allait mettre fin à l'absentéisme des agents. Or, pour mettre fin à l'absentéisme des agents, il faut déjà les mettre dans des conditions de travail correctes. Ce n'est pas le cas".
Pour Claude Cortès, un des graves problèmes du Camp Est est la situation de sous-effectif du personnel de l'établissement. "Nous ne sommes que 107 agents alors que la majorité des établissements du type Camp Est ou centres pénitentiaires sont à 200 agents", explique-t-il. "Je ne parle pas de la Polynésie qui va avoir 250 agents. Tant mieux pour eux, nous, on est vraiment à la traîne depuis des années. Cela fait plus de dix ans qu'on réclame du personnel."
Ecoutez les propos de Claude Cortès au micro de Claudette Trupit pour NC1ère La Radio :
Le Reportage de Thérèse WAIA et José SOLIA NC1ère :
Pour le moment, l'appel a été sur le Caillou par l'USTKE (CGT). Claude Cortès, président du syndicat local pénitentiaire Force Ouvrière (FO), explique que la CFDT, qui représente l'USOENC, ne fait pas partie du mouvement national et que la CGT n'a pas contacté FO pour relayer l'appel national.
En Nouvelle-Calédonie, le fond du problème est le même qu'en métropole. Claude Cortès critique le fait par exemple que l'administration n'ait pas réagi suite aux agressions qui se sont déroulées dans des centres pénitentiaires de métropole et d'Outre-Mer.
Claude Cortès, dont le syndicat Force Ouvrière n'a pas participé à la manifestation de ce jeudi, s'estime déçu par les précédentes rencontres entre l'administration et les syndicats. "On a été reçu, cela n'a donné aucun résultat", poursuit-il. "On a eu la visite du directeur inter-régional, qui n'a pas fait avancer le dossier du Camp Est. Au contraire, puisqu'il est venu pour nous dire qu'il allait mettre fin à l'absentéisme des agents. Or, pour mettre fin à l'absentéisme des agents, il faut déjà les mettre dans des conditions de travail correctes. Ce n'est pas le cas".
Pour Claude Cortès, un des graves problèmes du Camp Est est la situation de sous-effectif du personnel de l'établissement. "Nous ne sommes que 107 agents alors que la majorité des établissements du type Camp Est ou centres pénitentiaires sont à 200 agents", explique-t-il. "Je ne parle pas de la Polynésie qui va avoir 250 agents. Tant mieux pour eux, nous, on est vraiment à la traîne depuis des années. Cela fait plus de dix ans qu'on réclame du personnel."
Ecoutez les propos de Claude Cortès au micro de Claudette Trupit pour NC1ère La Radio :
ITW Cortès 22/10/15