Homicides à Dumbéa et au Mont-Dore : les derniers éléments

Rue des Capucines – Plum – Mont-Dore
Mardi soir à Plum , le jeune "Jimmy" est mort d’une balle dans la tête, tirée par un voisin. A Dumbéa, toujours mardi soir, au squat Kavatawa à Auteuil, une femme a perdu la vie après avoir reçu plusieurs coups de fusil de son conjoint.

Sur le drame de Plum au Mont-Dore

C’est derrière le libre-service Plum, au Mont-Dore, qu’un homme âgé de 25 ans, est mort d’une balle tirée dans la tête par un voisin, mardi soir vers 19 heures. Le tireur présumé, un ancien chauffeur de bus âgé lui de 49 ans, réside à proximité du magasin. Selon les premiers éléments de l’enquête diligentée par le parquet, une altercation aurait éclaté entre les trois comparses, qui revenaient de la plage, et le gendre de l’auteur présumé de l’homicide.

Ce dernier serait  rentré chez lui, mais un membre du petit groupe aurait pénétré dans la cour de la maison du mis en cause. Celui-ci, alerté par des cris,  serait sorti de chez lui. Il aurait vu Jimmy armé d’un sabre d’abattis. Après des échanges d’injures, l’auteur présumé de l’homicide serait retourné chez lui, se serait saisi d’une carabine, et avancé en courant dans la rue, vers Jimmy, qui aurait levé son sabre. Effrayé à l’idée de se faire trancher la main, son agresseur aurait alors tiré. Il s’agit pour l’instant, à ce stade de l’enquête, d’une hypothèse.
Le pendant de cette hypothèse, sur lequel travaillent les enquêteurs, c’est la distance qui séparait les deux hommes au moment du tir. Autres éléments de l’enquête à ce stade: le tireur présumé n’était pas alcoolisé, au contraire de sa victime. Le sabre d’abattis a bien été retrouvé. La garde à vue de l’auteur présumé de cet homicide, d’une durée de 48 heures, doit s'achever ce soir…
 

Sur le drame du squat de Dumbéa

Et puis toujours mardi soir, cette fois à 20 heures, à Dumbéa, une femme âgée d’une quarantaine d’années est morte après avoir reçu plusieurs coups de fusil tirés par son conjoint.
Le drame s’est déroulé au squat Kavatawa, situé derrière le lotissement « les collines d’Auteuil ». Pour les voisins, c’est la stupeur. La famille, constituée d’un couple et de trois enfants, était installée dans le squat depuis environ un an et ne faisait pas de vagues.
Une voisine, qui connaissait bien la victime, exprime son étonnement, au micro de Caroline Antic-Martin et Christian Favennec.

Temoignage drame du squat de Dumbéa