Deux jours après les attentats de Jakarta, revendiqués par Daech, l'Australie offre son aide au gouvernement indonésien. Mais Canberra exclut d'augmenter sa contribution à l'effort de guerre contre Daech en Irak et en Syrie.
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Ce sont les premiers attentats revendiqués par Daech en Indonésie. Jeudi après-midi, des terroristes affiliés à Daech ont mené une série d'attaques dans le centre-ville, à la grenade et au fusil, et certains d'entre eux étaient des kamikazes.
Les attaques ont eu lieu dans le quartier des ambassades, ciblant un centre commercial, un barrage policier, et un café Starbucks situé en face du bâtiment de l'ONU. Bilan: 2 morts parmi les civils - un Indonésien et un Néerlandais, et au moins 5 parmi les attaquants.
Ces attentats provoquent une vive émotion en Australie. Julie Bishop, la ministre des Affaires étrangères « Le gouvernement australien condamne avec force ces horribles attentats à Jakarta. Je me suis entretenue avec mon homologue indonésien hier pour lui faire part de la solidarité de l'Australie en ces temps difficiles et offrir l'aide de nos services, pour faciliter l'enquête sur ces attentats. »
L'Australie et l'Indonésie partagent déjà des renseignements et des ressources policières dans cette lutte antiterroriste.
Au lendemain des attentats de Paris, en novembre, les États-Unis ont lancé un appel à 40 pays pour qu'ils débloquent plus de ressources financières ou humaines dans la guerre contre l'État islamique, en Syrie et en Irak. Il y a deux jours, l'Australie a refusé de faire plus, et les attentats de Jakarta n'y changeront rien. L'option a de nouveau été écartée par Julie Bishop ce vendredi matin « Nous encourageons les pays qui ont le même objectif que nous, à augmenter leur contribution à l'effort de guerre. La participation de l'Australie est déjà très importante, étant donné notre population et notre position géographique. »
Le gouvernement australien affirme qu'il est le deuxième plus gros contributeur à l'effort de guerre contre Daech, avec des hélicoptères Hornet, un avion de détection aérienne avancée, un avion ravitailleur, et environ 780 militaires mobilisés, dont 400 en Irak. Mais leur rôle est avant tout de former les militaires irakiens.
Les attaques ont eu lieu dans le quartier des ambassades, ciblant un centre commercial, un barrage policier, et un café Starbucks situé en face du bâtiment de l'ONU. Bilan: 2 morts parmi les civils - un Indonésien et un Néerlandais, et au moins 5 parmi les attaquants.
Ces attentats provoquent une vive émotion en Australie. Julie Bishop, la ministre des Affaires étrangères « Le gouvernement australien condamne avec force ces horribles attentats à Jakarta. Je me suis entretenue avec mon homologue indonésien hier pour lui faire part de la solidarité de l'Australie en ces temps difficiles et offrir l'aide de nos services, pour faciliter l'enquête sur ces attentats. »
L'Australie et l'Indonésie partagent déjà des renseignements et des ressources policières dans cette lutte antiterroriste.
Au lendemain des attentats de Paris, en novembre, les États-Unis ont lancé un appel à 40 pays pour qu'ils débloquent plus de ressources financières ou humaines dans la guerre contre l'État islamique, en Syrie et en Irak. Il y a deux jours, l'Australie a refusé de faire plus, et les attentats de Jakarta n'y changeront rien. L'option a de nouveau été écartée par Julie Bishop ce vendredi matin « Nous encourageons les pays qui ont le même objectif que nous, à augmenter leur contribution à l'effort de guerre. La participation de l'Australie est déjà très importante, étant donné notre population et notre position géographique. »
Le gouvernement australien affirme qu'il est le deuxième plus gros contributeur à l'effort de guerre contre Daech, avec des hélicoptères Hornet, un avion de détection aérienne avancée, un avion ravitailleur, et environ 780 militaires mobilisés, dont 400 en Irak. Mais leur rôle est avant tout de former les militaires irakiens.