Les producteurs d’oignons, l’Interprofession fruits et légumes et les grossistes ont fini par trouver un accord sur le prix de vente au kilo de la pulpe d’oignon sur le marché calédonien.
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L’ensemble des producteurs d'oignons, les grossistes et l’Interprofession étaient réunis ce mercredi dans les locaux de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie. « Il était nécessaire que l’on se retrouve afin de trouver une solution car les relations se sont détériorées (...) le rôle principal de l’interprofession est de favoriser le lien entres les agriculteurs, les acheteurs et les grossistes » soulignait d'entrée Guy Moulin, le Président de l’IFEL (Interprofession Fruits et Légumes).
La semaine dernière, deux producteurs du Nord avaient grandement contesté le prix de vente au kilo de l’oignon sur le marché. Une quinzaine de jours auparavant, interprofession, agriculteurs, acheteurs et centrales d’achats s’étaient pourtant entendus sur un montant de 260 FCFP/ le kilo d’oignons livrés à Nouméa.
La décision, pour autant, n'a pas convaincu tout le monde. Méryl Marlier, exploitante à Pouembout, exigeait 20 FCFP de plus pour « compenser les pertes et le coût du stockage ».
La semaine dernière, deux producteurs du Nord avaient grandement contesté le prix de vente au kilo de l’oignon sur le marché. Une quinzaine de jours auparavant, interprofession, agriculteurs, acheteurs et centrales d’achats s’étaient pourtant entendus sur un montant de 260 FCFP/ le kilo d’oignons livrés à Nouméa.
La décision, pour autant, n'a pas convaincu tout le monde. Méryl Marlier, exploitante à Pouembout, exigeait 20 FCFP de plus pour « compenser les pertes et le coût du stockage ».
Compromis sur le prix de l’oignon au kilo
Après plus de quatre heures de réunion, l’ensemble des acteurs se sont finalement entendus ce mercredi sur plusieurs prix. Désormais, pour les oignons de première catégorie, le prix de vente est à 270 FCFP/le kilo, livré à Nouméa, et 250 FCFP/le kilo pour les oignons de deuxième catégorie. « Pour le reste, le prix est libre » indique Guy Moulin. « Il est sujet à négociation entre les producteurs, les grossistes, les distributeurs et les transformateurs » poursuit le président de l’Interprofession. Au final, les acteurs se sont mis d’accord sur 10 FCFP de plus. Une augmentation non négligeable qui rassure les agriculteurs.
Favoriser la production locale
Au-delà, cet accord réjouit l’ensemble des partenaires, en particulier les grossistes.
« On est satisfait », affirme Johann Bierley, gérant de Sococal, spécialiste du commerce gros fruits et légumes. « On a une perspective d’ouverture prochainement ». Dans un mois en effet, après l’embellie sur le marché local de la pulpe d’oignons, acheteurs et grossistes pourront avoir recours à l’importation. « Notre priorité a toujours été de privilégier avant tout le marché local et nos producteurs avant d’avoir recours au marché extérieur. Pour le cas de l’oignon, nous importons le plus souvent de la Nouvelle-Zélande », conclut le grossiste. Pour l’IFEL, « cet épisode doit nous pousser à réfléchir sur une structuration des prix et la qualité du produit », insiste Guy Moulin, son président. Les acteurs ont promis de se revoir régulièrement.
« On est satisfait », affirme Johann Bierley, gérant de Sococal, spécialiste du commerce gros fruits et légumes. « On a une perspective d’ouverture prochainement ». Dans un mois en effet, après l’embellie sur le marché local de la pulpe d’oignons, acheteurs et grossistes pourront avoir recours à l’importation. « Notre priorité a toujours été de privilégier avant tout le marché local et nos producteurs avant d’avoir recours au marché extérieur. Pour le cas de l’oignon, nous importons le plus souvent de la Nouvelle-Zélande », conclut le grossiste. Pour l’IFEL, « cet épisode doit nous pousser à réfléchir sur une structuration des prix et la qualité du produit », insiste Guy Moulin, son président. Les acteurs ont promis de se revoir régulièrement.