L'ex-président de la Fédération calédonienne de football comparaît pour direction, gestion ou contrôle d’une personne morale malgré une interdiction judiciaire. Il avait été mis en examen en 2013.
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+ En décembre 2010, la cour d’appel de Nouméa condamnait Edmond Bowen à un an de prison avec sursis, et une peine de faillite personnelle pendant dix ans pour la mauvaise gestion financière d'une société de location de voiture qu'il détenait avec son épouse à l'Ile des Pins. Le couple avait pioché dans la caisse pour un usage personnel. Cette peine l’empêchait de diriger une entreprise ou une association. Mais en 2011, il se présentait à la présidence de la Fédération calédonienne de football, et il était élu.
+ Son mandat n’ira toutefois pas à son terme. En 2013, il est mis en examen pour exercice d’une fonction malgré une interdiction et placé sous contrôle judiciaire. Un contrôle judiciaire non respecté selon la procureure de la République Claire Lanet qui l’avait placé en détention provisoire au Camp-Est fin 2013. Son avocate, maître Moresco, avait cependant obtenu sa libération début 2014. L’affaire avait ensuite été renvoyée devant le tribunal correctionnel.
+ C’est donc ce vendredi matin qu’Edmond Bowen doit être jugé. Pour rappel, la Fédération internationale (FIFA) l’avait suspendu de toute activité relative au football pour une durée de trois ans le 17 septembre 2014. Elle lui reprochait d’avoir enfreint le code d’éthique de la FIFA en ayant présenté un casier judiciaire vierge falsifié pour être élu dans une commission.