Marc Boissonneault, la dernière chance de l’usine du Nord ?

Le nouveau président de KNS a pris ses quartiers à Koné avec un ordre de mission très clair : relancer la machine pour éviter le pire dans un contexte mondial particulièrement hostile. Un nouveau patron au discours volontariste mais réaliste…
La nomination de Marc Boissonneault, à la tête de KNS, c’est avant tout un symbole, le signe de l’intérêt que porte Glencore à l’usine du Nord, car Marc Boissonneault cumule cette casquette avec celle - au sommet de la hiérarchie du groupe - de président de la branche nickel. Et comme pour répondre à la rumeur qui a gagné les marchés financiers et inquiété la Calédonie, Marc Boissonneault insiste : il n’est pas question à ce jour de parler de désengagement, son mandat est bien de réussir la montée en puissance de l’usine après la rénovation du Four Numéro 1. 

Tous les efforts des 900 salariés de KNS doivent se porter vers un objectif : produire plus et mieux, aller au-delà des 16 000 tonnes pour améliorer la rentabilité de l’usine. Les conditions de marché ne permettent pas d’espérer un retour à l’équilibre, encore moins aux bénéfices, mais KNS doit limiter ses pertes. Marc Boissonneault l’admet, après les déclarations tonitruantes du grand patron de Glencore, Yvan Glasengerg, 2016 est une année cruciale.

Dans ces conditions, pas question d’envisager la rénovation du four n°2, qui devrait rester en sommeil au moins jusqu’à 2017.


 

L'interview de Marc Boissonneault, le nouveau président de KNS, par Angélique Souche

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