Des peines de 3 à 5 ans pour les mutins du Camps-Est. Le 24 janvier dernier, ils ont tenté une évasion et ont agressé un surveillant du Centre pénitentiaire. Sur les 9, un prévenu a été relaxé. Les syndicats ne sont pas satisfaits de cette décision. Ils s’attendaient à des peines plus fermes.
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Convoi exceptionnel, dispositif de sécurité renforcé. Le procès des mutins du Camp Est s’est déroulé ce mardi matin en présence d’une vingtaine d’agents de la police nationale. Dans la nuit du 24 au 25 janvier, une vingtaine de prévenus tente de s’évader. Seulement 9 ont été identifiés. Ils prennent à parti deux surveillants et agressent physiquement l’un deux. L’évasion étant vouée à l’échec, et avec l’alerte donnée, s’en suit une mutinerie. Dégradation de matériels, incendie, opposition aux forces de l’ordre…
Dans cette affaire, il faut distinguer deux dossiers. Les cinq détenus accusés de violences générales, de dégradations, et oppositions aux forces de l’ordre. Et puis les quatre autres dont les deux instigateurs. Ceux-là ont délibérément agressé le surveillant. « Il a été massacré », souligne le Président du Tribunal.
Pour Maître Mansion, l’avocat de la victime et de l’Etat. « La loi doit être appliquée dans sa plus stricte rigueur…Il faut enlever tout espoir qu’ils recommencent » Et d’ajouter « Le Camp Est n’est pas un mouroir ».
Le procureur lui, s’étonne « après plusieurs années passées sur le territoire, c’est la première fois que j’assiste à une situation pareille – Il faut en faire des exemples »
Une demi-heure plus tard, Le tribunal se prononce. Sur les 9 détenu, un sera relaxé. Et les 8 autres reconnus coupables sont condamnés à des peines de prison allant de 3 à 5 ans. Des peines qui s’ajoutent à celles qu’ils écopent déjà. Pour l’anecdote sur les 9 détenus, un seul s’est excusé lors du procès.
Le surveillant lui, devra passer une expertise médicale pour évaluer à la fois ses séquelles physiques et psychologiques. Dans un premier temps il recevra 200 000 francs d’indemnité provisionnelle.
Ecoutez Maître Jean-Claude Mansion, l’avocat du surveillant agressé et de l’Etat
Les syndicats pénitentiaires se disent déçus du jugement. Ils attendaient des peines plus fermes. Ils dénoncent aussi le fait que dans le bâtiment où a eu lieu la mutinerie 10 cellules sur 12 ont pu être ouvertes par les détenus. Les syndicats avaient déjà fait plusieurs signalements à ce sujet.
Dans cette affaire, il faut distinguer deux dossiers. Les cinq détenus accusés de violences générales, de dégradations, et oppositions aux forces de l’ordre. Et puis les quatre autres dont les deux instigateurs. Ceux-là ont délibérément agressé le surveillant. « Il a été massacré », souligne le Président du Tribunal.
Pour Maître Mansion, l’avocat de la victime et de l’Etat. « La loi doit être appliquée dans sa plus stricte rigueur…Il faut enlever tout espoir qu’ils recommencent » Et d’ajouter « Le Camp Est n’est pas un mouroir ».
Le procureur lui, s’étonne « après plusieurs années passées sur le territoire, c’est la première fois que j’assiste à une situation pareille – Il faut en faire des exemples »
Une demi-heure plus tard, Le tribunal se prononce. Sur les 9 détenu, un sera relaxé. Et les 8 autres reconnus coupables sont condamnés à des peines de prison allant de 3 à 5 ans. Des peines qui s’ajoutent à celles qu’ils écopent déjà. Pour l’anecdote sur les 9 détenus, un seul s’est excusé lors du procès.
Le surveillant lui, devra passer une expertise médicale pour évaluer à la fois ses séquelles physiques et psychologiques. Dans un premier temps il recevra 200 000 francs d’indemnité provisionnelle.
Ecoutez Maître Jean-Claude Mansion, l’avocat du surveillant agressé et de l’Etat
mutins camp est