Comment expliquer la présence de plusieurs milliers de poissons retrouvés morts, hier, mardi 9 février, à Ko we Kara ? En attendant des analyses précises, les hypothèses ne manquent pas.
Ces images ont été tournées mardi en fin d’après- midi. On y voit, flottant sur les bords du canal différentes espèces de poissons. Plusieurs milliers de poissons, dont une grande partie a été emportée par la marée de ce matin.
Certains habitants des squatts de la mangrove de Ducos, et de Ko we kara pointent du doigt les eaux et produits industriels provenant des bâtiments brûlés dans la nuit de mercredi 3 à jeudi 4 février 2016.
Un gigantesque brasier qui a détruit 10 000 m2 de marchandises et d’installation contenant notamment de l’amiante.
Des fibres d'amiante présentes dans l'air, de la zone sinistrée de Ducos, ont été analysées par la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR). Résultat encourageant : les analyses sont revenues négatives. La DSCGR conclu donc à l'absence d'amiante dans l'air sur la zone. Mais qu'en est il de l'eau ?
Ecoutez la réaction d'un riverain du canal au micro de Jean-Paul Treuil
Selon meteo.nc, plusieurs records de température maximale ont été battus.
Ce dimanche 7 février, les températures ont partout dépassé les 31 °C des îles au littoral de la Grande-Terre, oscillant entre 31,6 °C à Hienghène et 35,8 °C à l'aéroport de La Tontouta.
Le gouvernement a d'ailleurs déclenché lundi soir le niveau 2 du plan « Fortes chaleurs ».
Le climat actuel ne ménage pas nos organismes surtout les plus fragiles : personnes âgées, enfants,nourrissons. Par conséquent, l'idée d'un impact sur les milieux aquatiques n'est pas à écarter.
Les poissons peuvent mourir du fait d'un manque d’oxygène provoqué par la hausse de température de l'eau.
Et les quelques gouttes de pluies de ces dernières 24h n’y ont rien fait.
Les services de la Calédonienne des Eaux étudient également l'état du réseau de la zone.
La DAVAR, direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales du gouvernement analyse des chairs de poissons.
Sous la houlette de la direction de la sécurité civile, coordinateur des opérations de gestions des risques sur le site incendié de Ducos, ces différents services se réuniront demain matin pour faire le point de la situation.
Première hypothèse : pollution liée à l’incendie des commerces de Ducos Factory.
Certains habitants des squatts de la mangrove de Ducos, et de Ko we kara pointent du doigt les eaux et produits industriels provenant des bâtiments brûlés dans la nuit de mercredi 3 à jeudi 4 février 2016.Un gigantesque brasier qui a détruit 10 000 m2 de marchandises et d’installation contenant notamment de l’amiante.
Des fibres d'amiante présentes dans l'air, de la zone sinistrée de Ducos, ont été analysées par la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR). Résultat encourageant : les analyses sont revenues négatives. La DSCGR conclu donc à l'absence d'amiante dans l'air sur la zone. Mais qu'en est il de l'eau ?
Ecoutez la réaction d'un riverain du canal au micro de Jean-Paul Treuil
réaction d'un riverain du canal de Ko we kara
Deuxième hypothèse : les fortes chaleurs
Les températures particulièrement chaudes ont marqué ce week-end et ce début de semaine. A cela s’ajoute, le manque de vent.Selon meteo.nc, plusieurs records de température maximale ont été battus.
Ce dimanche 7 février, les températures ont partout dépassé les 31 °C des îles au littoral de la Grande-Terre, oscillant entre 31,6 °C à Hienghène et 35,8 °C à l'aéroport de La Tontouta.
Le gouvernement a d'ailleurs déclenché lundi soir le niveau 2 du plan « Fortes chaleurs ».
Le climat actuel ne ménage pas nos organismes surtout les plus fragiles : personnes âgées, enfants,nourrissons. Par conséquent, l'idée d'un impact sur les milieux aquatiques n'est pas à écarter.
Les poissons peuvent mourir du fait d'un manque d’oxygène provoqué par la hausse de température de l'eau.
Et les quelques gouttes de pluies de ces dernières 24h n’y ont rien fait.
Analyses en cours de l'eau du canal de Ko we kara
En attendant, la direction de l'environnement de la province Sud a procédé à des prélèvements d'eau et de poissons sur les berges de l'Anse Uaré.Les services de la Calédonienne des Eaux étudient également l'état du réseau de la zone.
La DAVAR, direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales du gouvernement analyse des chairs de poissons.
Sous la houlette de la direction de la sécurité civile, coordinateur des opérations de gestions des risques sur le site incendié de Ducos, ces différents services se réuniront demain matin pour faire le point de la situation.