Les rapatriements de Calédoniens se poursuivront jusqu’à la mi-juin. Selon le gouvernement, 1050 personnes doivent encore être acheminés. Il faut leur ajouter 220 étudiants, jugés prioritaires au vu de leur situation.
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Dans le groupe "étudiants calédoniens en Métropole" sur les réseaux sociaux - et qui compte 5000 membres - ils sont des dizaines à demander à ne pas être pas oubliés. Alors qu’un peu plus de mille personnes doivent encore revenir sur le territoire, dans le cadre du plan de rapatriement, les étudiants s’interrogent sur leur prise en compte.
C'est le cas d'Elise Roy de Belleplaine, en double cursus de droit à Dijon.
« On essaye de s’échanger le plus d’informations possibles, de se soutenir aussi et d’écouter les témoignages de chacun, ceux qui sont en situation de précarité, ceux qui sont confinés dans des très petits appartements, et les autres qui sont stagiaires et qui devraient rentrer au pays pour valider leur année » explique la jeune femme.
Sur les réseaux sociaux, une pétition en ligne a également recueilli plus de 2700 signatures virtuelles.
Découvrez ces témoignages d'étudiants calédoniens :
Le gouvernement suit le dossier et croise ses données avec la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris. Isabelle Champmoreau, en charge de l'enseignement a fait le point ce jeudi, expliquant que 860 formulaires de demandes de rapatriement ont été remplis par des étudiants. 490 ne souhaitent pas rentrer. Ils sont 220 à répondre aux critères exigés :
« Si ils sont dans une situation de santé difficile, ou s’ils sont dans une situation économique difficile, ou s’ils ont rendu leur logement et qu’ils n’en trouvent pas d’autre dans cette période de confinement en Métropole qui est difficile. Et également la question des stages, qui est importante pour les étudiants ou les fins de cursus, ceux qui ont fini leurs études en Métropole notamment et qui ont l’intention de rentrer, évidemment sont dans ces critères prioritaires ».
Trente étudiants sont intégrés dès le prochain vol de rapatriement. Les autres le seront d'ici à la fin du plan, prévue à la mi-juin.
Le point avec Martin Charmasson :
C'est le cas d'Elise Roy de Belleplaine, en double cursus de droit à Dijon.
« On essaye de s’échanger le plus d’informations possibles, de se soutenir aussi et d’écouter les témoignages de chacun, ceux qui sont en situation de précarité, ceux qui sont confinés dans des très petits appartements, et les autres qui sont stagiaires et qui devraient rentrer au pays pour valider leur année » explique la jeune femme.
Sur les réseaux sociaux, une pétition en ligne a également recueilli plus de 2700 signatures virtuelles.
Découvrez ces témoignages d'étudiants calédoniens :
Trente retour dès la semaine prochaine
Le gouvernement suit le dossier et croise ses données avec la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris. Isabelle Champmoreau, en charge de l'enseignement a fait le point ce jeudi, expliquant que 860 formulaires de demandes de rapatriement ont été remplis par des étudiants. 490 ne souhaitent pas rentrer. Ils sont 220 à répondre aux critères exigés :« Si ils sont dans une situation de santé difficile, ou s’ils sont dans une situation économique difficile, ou s’ils ont rendu leur logement et qu’ils n’en trouvent pas d’autre dans cette période de confinement en Métropole qui est difficile. Et également la question des stages, qui est importante pour les étudiants ou les fins de cursus, ceux qui ont fini leurs études en Métropole notamment et qui ont l’intention de rentrer, évidemment sont dans ces critères prioritaires ».
Trente étudiants sont intégrés dès le prochain vol de rapatriement. Les autres le seront d'ici à la fin du plan, prévue à la mi-juin.
Le point avec Martin Charmasson :