Le verdict de la cour d’assises est tombé hier dans la soirée, après deux heures de délibération. Bianca Tein-Poawi, 22 ans, a été condamnée à 30 ans de réclusion criminelle assorti d’une période de sûreté de 20 ans. Les jurés ont suivi les réquisitions du ministère public.
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30 ans de réclusion criminelle assortie de 20 années de peine de sûreté. Les jurés ont suivi les réquisitions du ministère public et n’ont pas pris en compte la plaidoirie de la défense. Une plaidoirie pleinement tournée sur le passé douloureux de Bianca Tein-Poawi. Cette jeune femme aujourd’hui âgée de 22 ans vit depuis sa plus tendre enfance dans un monde violent. Une mère totalement absente, un père qui aurait abusé d’elle, des liens avec un réseau de prostitution… ces circonstances atténuantes ne semblent pas avoir été prises en compte en salle des délibérés. La défense dit ne pas avoir été entendue « Nous sommes un peu déçus. On a eu l’impression à la fin de cette deuxième journée qu’il y avait quand même des éléments importants pour que la cour d’assises puisse prendre une décision juste et force est de constater que la décision qui a été prise n’est pas juste à notre sens » souligne Me Brunard, l’avocate de Bianca Tein-Poawi. « La condamner à une peine sèche ne sert à rien si elle ne fait rien en détention. Ici sur le territoire on ne propose rien du tout, on va l’encourager à aller exécuter sa peine en Métropole afin qu’elle puisse envisager son avenir. C’est une toute jeune femme, on a de l’espoir pour la suite » ajoute Me Calmet.
« Son comportement est totalement diabolique »
Ce qui semble avoir pesé dans la sévérité de ce verdict est l’attitude de l’accusée. Durant ces deux jours de procès, Bianca Tein-Poawi a décidé de se taire ou d’insulter la justice dans sa globalité. Le président de la Cour décide de l’expulser de la salle d’audience. Une lueur d’espoir pourtant avant que les jurés se retirent pour délibérer, elle finit par demander pardon à la famille de Daniel Monteiro. Une posture qu’elle ne conserve pas. Après l’énoncé du verdict, une fois de plus, elle se montre agressive sans aucune retenue. « Son comportement est totalement diabolique. Lors de l’audience, elle n’a même pas pris le soin de respecter la famille et les jurés pour expliquer comment elle avait fait cela. Même pas le soin de demander pardon, c’est quelque chose que l’on ne peut pas accepter et que la cour n’a pas accepté », déplore Me Aguila, l’avocat de la famille de Daniel Monteiro. Les avocats de Bianca Tein-Poawi annoncent qu’ils vont faire appel de la décision de justice.
« Son comportement est totalement diabolique »
Ce qui semble avoir pesé dans la sévérité de ce verdict est l’attitude de l’accusée. Durant ces deux jours de procès, Bianca Tein-Poawi a décidé de se taire ou d’insulter la justice dans sa globalité. Le président de la Cour décide de l’expulser de la salle d’audience. Une lueur d’espoir pourtant avant que les jurés se retirent pour délibérer, elle finit par demander pardon à la famille de Daniel Monteiro. Une posture qu’elle ne conserve pas. Après l’énoncé du verdict, une fois de plus, elle se montre agressive sans aucune retenue. « Son comportement est totalement diabolique. Lors de l’audience, elle n’a même pas pris le soin de respecter la famille et les jurés pour expliquer comment elle avait fait cela. Même pas le soin de demander pardon, c’est quelque chose que l’on ne peut pas accepter et que la cour n’a pas accepté », déplore Me Aguila, l’avocat de la famille de Daniel Monteiro. Les avocats de Bianca Tein-Poawi annoncent qu’ils vont faire appel de la décision de justice.