À la surprise générale, les bus ont repris du service ce samedi sur les lignes Karuïa

On les attendait plutôt après le 24 septembre… Finalement non, les bus Karuïa sont de retour dès ce samedi matin. De quoi faire le bonheur des usagers qui ont découvert la nouvelle en voyant les bus circuler.

La veille encore, la direction du GIE n'annonçait aucune reprise des liaisons du réseau Tanéo à NC la 1ère. La compagnie de transports en commun a donc attendu le délai de quatre mois de suspension décrété par le Syndicat mixte des transports urbains (SMTU), au tout début des émeutes, pour remettre ses bus en marche.

C'est inadmissible de priver [les usagers] de transports, alors que Raï fonctionne depuis deux semaines déjà.

Joseph Saliga, le président du GIE Karuïa

Pas de hausse des tarifs

Pour le moment, seuls les bus Karuïa opérant le week-end desservent le réseau. Ils reprendront normalement à partir du lundi 16 septembre, "sans hausse de tarifs" et avec des horaires allant de 5 heures à 18 heures, indique ce samedi matin Joseph Saliga. Seuls les quartiers de Tindu et Pierre-Lenquette à Montravel ne seront pas desservis pour des raisons de sécurité, ainsi que les secteurs de Tina-sur-mer et Green Valley à Magenta, en raison des barricades des voisins vigilants. 

Les précisions d'Edouard Rentchler, le directeur d'exploitation de Karuïa.

Pour le président de Karuïa Bus, il s'agit uniquement d'"un retour à la normale", "rien ne nous interdisait [de reprendre]". Cette décision unilatérale fait déjà grincer des dents la présidente Naïa Wateou du SMTU, qui sera sur nos antennes télé et radio ce samedi midi.  

Joseph Saliga se justifie : "c'est inadmissible de priver [les usagers] de transports, alors que Raï fonctionne depuis deux semaines déjà". 

Une quinzaine de lignes en service

Dans un communiqué envoyé ce 14 septembre au matin, le GIE Karuiabus a annoncé la reprise du service sur le lot 2.

• Ligne 3
• Ligne 4 
• Ligne 5
• Ligne 6
• N1
• N2
• N3
• N4
• N5
• N6
• D1
• D2
• D3
• D4
• M1

Retrouvez l'interview de Joseph Saliga au micro de Charlotte Mestre