Les cours du nickel étaient en hausse cette semaine, mais évoluaient toujours à des niveaux insuffisants pour les producteurs, après des chiffres contradictoires côté demande. La pandémie mondiale et le fort ralentissement des économies pésent sur les métaux industriels. Les analystes sont divisés.
L'institut de recherche britannique MEPS "a brossé un tableau plutôt sombre de l'industrie de l'acier inoxydable", principal débouché du nickel, a rapporté Daniel Briesemman, de Commerzbank. La production mondiale d'acier inoxydable a diminué au premier trimestre d'environ 9 % sur un an et le deuxième semestre s'annonce plus difficile encore, avec une baisse de la production d'acier qui serait de 20%.
D'autres analystes se montrent plus optimistes, Andy Farida de Fastmarkets envisage "une hausse des prix de 15 % dans les prochains mois", à condition que la pandémie soit vaincue et que la guerre commerciale ne reprenne pas entre la Chine et les Etats-Unis. En fin de semaine, les analystes de Marex Spectron s'en tenaient aux faits. SMM, la publication du marché des métaux de Shanghai, annonçait en effet "l'augmentation probable des prix au comptant de l'acier inoxydable dans un contexte de hausse des prix des matières premières et de baisse des stocks de nickel" tout au moins en Asie... Les opinions divergent donc, mais les prix du nickel ont remonté.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 12.285 dollars jeudi à 19H00 GMT, contre 11.955 dollars vendredi dernier à la clôture, toujours loin du pic à plus de 18.000 dollars atteint début septembre.
Sur la semaine, les cours du nickel ont progressé de 2,98 %.
Des opinions qui divergent
En cause, la faiblesse de la demande et des fermetures temporaires de sites de production d'inox pour lutter contre la propagation du virus. "Cette estimation n'est pas une bonne nouvelle pour le prix du nickel", a insisté M. Briesemann. L'analyste envisage une situation de surplus sur le marché de l'acier inoxydable "étant donné que l'offre de nickel ne sera probablement pas réduite dans les mêmes proportions", un décalage qui "empêche toute reprise significative des prix" selon lui.D'autres analystes se montrent plus optimistes, Andy Farida de Fastmarkets envisage "une hausse des prix de 15 % dans les prochains mois", à condition que la pandémie soit vaincue et que la guerre commerciale ne reprenne pas entre la Chine et les Etats-Unis. En fin de semaine, les analystes de Marex Spectron s'en tenaient aux faits. SMM, la publication du marché des métaux de Shanghai, annonçait en effet "l'augmentation probable des prix au comptant de l'acier inoxydable dans un contexte de hausse des prix des matières premières et de baisse des stocks de nickel" tout au moins en Asie... Les opinions divergent donc, mais les prix du nickel ont remonté.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 12.285 dollars jeudi à 19H00 GMT, contre 11.955 dollars vendredi dernier à la clôture, toujours loin du pic à plus de 18.000 dollars atteint début septembre.
Sur la semaine, les cours du nickel ont progressé de 2,98 %.