Le « MUZ », c’est son nom, arrive à mi-chemin des travaux. Attendu pour 2024, le futur musée territorial accueillera la plus grande collection d’art kanak au monde. Il parcourra aussi l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et de ses communautés. Un projet à 2 milliards 800 000 millions de francs.
Financé à 70% par l'Etat et 30% par le territoire
Cette renaissance du musée, voulue par le gouvernement de la Nouvelle Calédonie et l'Etat, sera financée à 70% par l'Etat et 30% par la NC. "C'est vous dire combien cette opération est soutenue par l'Etat. Parce que c'est un projet structurant pour le pays." précise Vaimu'a Muliava, membre du gouvernement en charge des constructions publiques.
Une "période de marche à blanc"
La réalisation de l'infrastructure, des plus spectaculaire de par ses lignes et son design, devrait s'achever en mars 2024. Jonathan Levy, chargé d'opération, ajoute "Ensuite il y aura ce qu'on appelle une période de marche à blanc, pendant laquelle on mettra en service les équipements, et on laissera le temps aux collections, au personnel aussi, d'emménager dans les locaux." L'ouverture au public se fera environ six ou sept mois plus tard, a priori en octobre.
Un espace "dédié au questionnement et aux solutions"
Ce musée, qui fera la part belle à l'énergie solaire et à l'environnement, valorisera la plus grande collection d'art kanak au monde, mais pas seulement. Le Muz proposera également un chemin dans l'histoire de la Nouvelle Calédonie, ses différentes facettes, ses communautés, son histoire difficile.
"Il y a un segment dans le parcours muséographique qui va s'intituler "chronique d'un pays en devenir" où toutes ses aspérités seront révélées, assumées, avec un espace à la fin qui sera un espace destin commun, dédié à la fois au questionnement et aux solutions." explique Vaimu'a Muliava.
Le muz conserve ses murs érigés dans les années 70 comme un écrin et un témoignage des années passées. Une oeuvre étendue sur plus de 4700 mètres carrés, soit plus de deux fois la surface initiale.