Après deux mois en mer et en Papouasie Nouvelle-Guinée, Aidocéan est de retour de sa mission humanitaire et selon l'association, c'est un bilan positif.
Le tétanos, la tuberculose, ou encore la diphtérie sont des maladies toujours présentes en Papouasie Nouvelle-Guinée. L'équipe d'Aidocéan l'a constaté par elle-même. L'objectif était justement d'apporter des vaccins pour immuniser principalement les enfants.
Nous devions faire à peu près 500 vaccins et on en aura fait plus de 4000. Une injection pour certaines, ça représente plusieurs vaccins, donc un total de 7500 vaccins faits, pour une population de 1050 enfants.
Marine Bayer, la présidente de l'association Aidocéan
Une mission semée d'embûches
L'objectif a donc été largement dépassé, dans un pays où la couverture vaccinale reste très faible par endroits. Il aura tout de même fallu faire face à plusieurs difficultés tout au long du voyage. Parvenir par exemple à renouveler les stocks de vaccins mais aussi s'assurer du soutien de professionnels de santé locaux.
"On a eu un départ du médecin au troisième jour pour aller chercher d'autres antibiotiques mais au final, on ne l'aura jamais revu. Il n'y a pas assez de dentistes, il n'y a pas assez de médecins donc c'est difficile pour eux de travailler aussi longtemps donc c'était problématique pour maintenir l'équipe locale motivée" explique Marine Bayer.
L'équipe d'Aidocéan projette de retourner à l'avenir en Papouasie Nouvelle-Guinée. Plusieurs axes de travail ont été identifiés, comme la lutte contre le paludisme et les parasites, ou encore la mise en place d'un meilleur accès à l'eau potable.