Aidocéan : une mission humanitaire en direction de la Papouasie-Nouvelle-Guinée

Présentation de la mission à bord du Golden Dawn
L'association humanitaire française Aidocéan quitte la rade de Nouméa, mardi 30 août, pour Port-Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, via l’Australie. Sa mission : vacciner des enfants se trouvant dans des îles isolées, avec l’appui de l’Etat français.

La mission médicale doit durer 42 jours. Le Golden Dawn, un navire australien, mettra le cap sur la Nouvelle-Irlande, archipel de la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui compte 20 000 habitants. Cette mission consiste à vacciner les enfants contre les maladies handicapantes ou mortelles. A ce jour, 37 % de la population papoue est vaccinée dans la capitale Port-Moresby et autour, à l’exception des îles isolées. C’est ce qu’annonce Marine Bayer, ancienne pilote d’hélicoptère de combat devenue infirmière puis cofondatrice de l’association humanitaire Aidocéan : "Nous y allons pour immuniser des enfants contre des maladies infantiles comme la rougeole, la coqueluche, le tétanos, la polio."

Nous apportons 15 000 doses de vaccins, ce qui correspondrait au nombre d’enfants à vacciner, vu que plus aucun personnel soignant ne s’est rendu dans ces îles depuis 2019.

Marine Bayer, cofondatrice d'Aidocéan

Dernier briefing avant départ

L’équipage, composé à la fois de médecins et d’infirmiers, sera rejoint par un personnel soignant de l’hôpital de Kavieng. Il longera l’archipel et fera escale sur les îlots isolés depuis deux ans, période du début de la crise sanitaire.

Vigilance

Avec ses 35 ans de navigation passés à sillonner les mers, le skipper Sébastien Destremau, qui assure la logistique des opérations, va à la découverte : "Ce sont des îles qui ne sont pas très bien cartographiées parce qu’il n’y a pas énormément de trafic. Il n’y pas de phares comme ici. On a sur place une personne qui a déjà navigué dans ces îles, qui est l’armateur du bateau, il va donc falloir être assez prudent".

Cette mission humanitaire en Papouasie-Nouvelle-Guinée a reçu le soutien de l’Etat français, par le biais du Fonds pacifique, d’une hauteur de 50 % du montant global. Soit une subvention de 11,9 millions de francs. Cette opération de sécurité sanitaire a aussi reçu un financement du territoire ainsi qu’un financement privé.