Après l’encadrement des marges qui prenait fin au 1er octobre, la Nouvelle-Calédonie essaie le «bouclier qualité-prix» : une liste de produits à un prix maximal selon la surface commerciale. Un accord interprofessionnel signé pour six mois, que le gouvernement a étendu.
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[MISE A JOUR AVEC AUTORITE DE LA CONCURRENCE]
Proposer un panier à prix réduits, c’est l’objectif du «bouclier qualité-prix» impulsé par la loi Lurel du 20 novembre 2012, qui portait sur la régulation économique outre-mer. Un dispositif qui investit cette semaine les commerces calédoniens : il «relaie» l'encadrement des prix et des marges prévu pour accompagner la TGC, il y a un an, et qui prenait fin au 1er octobre.
Mise en place du bouclier par Brigitte Whaap et Cédric Michaut, 30-09 :
Mode d'emploi par Thierry Rigoureau et Carawiane Carawiane, 1er-10 :
Son entretien avec Alexandre Rosada :
• Cent produits pour les surfaces supérieures à 2500 m2
• Soixante-dix produits pour les commerces allant de mille à 2500 m2
• Cinquante produits pour les magasins faisant 500 à mille m2.
LE PRIX GLOBAL MAXIMUM
• 32 000 F pour les surfaces supérieures à 2500 m2
• 25 000 F pour les commerces allant de mille à 2500 m2
• 18 000 F pour les magasins faisant 500 à mille m2.
Proposer un panier à prix réduits, c’est l’objectif du «bouclier qualité-prix» impulsé par la loi Lurel du 20 novembre 2012, qui portait sur la régulation économique outre-mer. Un dispositif qui investit cette semaine les commerces calédoniens : il «relaie» l'encadrement des prix et des marges prévu pour accompagner la TGC, il y a un an, et qui prenait fin au 1er octobre.
Alimentation, hygiène et entretien
Un bouclier qualité-prix ? Il s'agit d'élaborer une liste de produits de consommation courante et de première nécessité en fonction de la surface commerciale. Chaque enseigne sélectionne les références qu’elle souhaite proposer au sein de son panier à coût limité. Pain de mie, œufs, lardons ou encore yaourts : l’alimentation est concernée, mais aussi l’hygiène et l’entretien.Estampillés «BQP»
Les produits concernés doivent être signalés à l’aide d’une étiquette BQP. «C’est un panier qui est assez complémentaire», estime Laurent Vircondelet, président du Syndicat des importateurs et distributeurs de Nouvelle-Calédonie. Le principe : cent produits pour les surfaces supérieures à 2500 m2, soixante-dix pour les commerces allant de mille à 2500 m2, et cinquante produits pour les magasins faisant 500 à mille m2 (retrouvez le détail en encadré).Pour les cent produits, le montant maximum sera 32 000 F CFP, qui pourra être moindre en fonction des discussions et des échanges entre les acteurs des secteurs, qui vont devoir maintenant négocier des prix entre distributeurs, importateurs et fabricants locaux. Ça permet de fixer un prix sur une durée.
- Laurent Vircondelet, Syndicat des importateurs et distributeurs
Favoriser la concurrence et garantir les prix
Avec un montant défini. «Pour les cent produits, cite-t-il, le montant maximum sera 32 000 F CFP, qui pourra être moindre en fonction des discussions et des échanges entre les acteurs des secteurs, qui vont devoir maintenant négocier des prix entre distributeurs, importateurs et fabricants locaux. Ça permet de fixer un prix sur une durée.» Le dispositif permettrait de faire jouer la concurrence entre les fournisseurs, et de garantir les prix sur certains produits.Accord signé
L'accord interprofessionnel a été signé le vendredi 27 septembre, pour six mois, entre la Finc (Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie), le Syndicat des importateurs et distributeurs, le Syndicat des commerçants ainsi que les représentants des deux groupes non affiliés à ces organismes. Mardi 1er octobre, il a été approuvé et étendu par arrêté du gouvernement.Malgré qu’il existe dans les territoires et départements d’outre-mer, on enregistre quand même des prix qui sont supérieurs à la métropole.
- Milo Poaniewa, intersyndicale vie chère
Avis réservé
Milo Poaniewa, membre de l’intersyndicale vie chère, émet toutefois un avis réservé sur ce bouclier testé en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion ou à Mayotte. «Malgré qu’il existe dans les territoires et départements d’outre-mer, on enregistre quand même des prix qui sont supérieurs à la métropole, toujours, relève-t-il. On émet des réserves par rapport au dérapage qui peut être fait au niveau des familles de produits ou sur d’autres produits.» Autre observation : «Ce panier, il faut non seulement de la disponibilité en tout temps, toute l’année, mais sur l’ensemble du territoire. La quantité mais la qualité, aussi.»Discussions en cours sur le frais
Un autre panier, dédié aux produits frais devrait être proposé à partir du 1er novembre. Avec entre autres les fruits, les légumes, la viande et le poisson. Pour l’heure, les discussions continuent avec les professionnels concernés. A noter que le gel des prix est toujours en vigueur sur les produits de première nécessité.Mise en place du bouclier par Brigitte Whaap et Cédric Michaut, 30-09 :
Mode d'emploi par Thierry Rigoureau et Carawiane Carawiane, 1er-10 :
L'invitée
Au premier jour de ce bouclier qualité-prix en Nouvelle-Calédonie, la présidente de l'Autorité de la concurrence, Aurélie Zoude-Le Berre, était l'invitée du journal télévisé.Son entretien avec Alexandre Rosada :
Mode d'emploi
LE NOMBRE DE PRODUITS DU BOUCLIER• Cent produits pour les surfaces supérieures à 2500 m2
• Soixante-dix produits pour les commerces allant de mille à 2500 m2
• Cinquante produits pour les magasins faisant 500 à mille m2.
LE PRIX GLOBAL MAXIMUM
• 32 000 F pour les surfaces supérieures à 2500 m2
• 25 000 F pour les commerces allant de mille à 2500 m2
• 18 000 F pour les magasins faisant 500 à mille m2.