Les autorités australiennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête, après les révélations de la chaîne ABC sur l’abattage massif de chevaux de course à la retraite dont la viande est destinée au secteur agro-alimentaire.
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Si tuer des chevaux de course n'est pas illégal en soi, cette pratique semble beaucoup plus répandue que ce que l'on croyait. C’est ce que révèle la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC), au terme d'un travail investigation mené pendant deux ans, qui secoue aujourd’hui le monde de l’hippisme.
Il ne s'agit pas ici de quelques animaux décimés mais d’un abattage à « une échelle industrielle » en Australie, où des milliers de chevaux de course à la retraite seraient tués. Les autorités australiennes ont annoncé mardi l’ouverture d'une enquête, quelques jours après le scandale suscité par cette affaire.
L'enquête d'ABC sur la face cachée de l'industrie des courses hippiques
Des images filmées en caméra cachée montrent des employés d'un abattoir au nord de Brisbane, la capitale du Queensland, infliger des coups aux animaux, ce qui a incité la Première ministre de cet Etat, Annastacia Palaszczuk, à ouvrir une enquête « urgente » sur le sort réservé à ces animaux. Des « images profondément troublantes et épouvantables », selon la Première ministre qui dit vouloir s’assurer qu’« aucun détail ne sera négligé » et que tout sera fait « pour éradiquer la cruauté envers les animaux ».
Environ 4 000 bêtes « disparaissent » chaque année, selon ABC. « Nous parlons de la destruction d'animaux à une échelle industrielle », a déclaré à ABC, Paul McGreevy, professeur de sciences du comportement et du bien-être animalier à l'Université de Sydney.
Elle avance ainsi que 300 bêtes, qui avaient remporté un total de près de cinq millions de dollars australiens (presque 360 millions de francs CFP) en courses, avaient été abattues en vingt-deux jours dans cet abattoir.
De nombreuses personnalités de l'univers des courses ont condamné ces mauvais traitements et appelé à des réformes. La Queensland Racing Integrity Commission, un organisme de surveillance chargé de protéger le bien-être des animaux de course, sera chargé de cette enquête dont les conclusions sont attendues début 2020.
Il ne s'agit pas ici de quelques animaux décimés mais d’un abattage à « une échelle industrielle » en Australie, où des milliers de chevaux de course à la retraite seraient tués. Les autorités australiennes ont annoncé mardi l’ouverture d'une enquête, quelques jours après le scandale suscité par cette affaire.
L'enquête d'ABC sur la face cachée de l'industrie des courses hippiques
Mauvais traitements
Selon ABC, la viande de ces chevaux a été expédiée à l'étranger, notamment dans plusieurs pays européens, au Japon et en Russie, afin de servir à la consommation humaine ou de nourriture pour les animaux de compagnie.Des images filmées en caméra cachée montrent des employés d'un abattoir au nord de Brisbane, la capitale du Queensland, infliger des coups aux animaux, ce qui a incité la Première ministre de cet Etat, Annastacia Palaszczuk, à ouvrir une enquête « urgente » sur le sort réservé à ces animaux. Des « images profondément troublantes et épouvantables », selon la Première ministre qui dit vouloir s’assurer qu’« aucun détail ne sera négligé » et que tout sera fait « pour éradiquer la cruauté envers les animaux ».
4 000 bêtes abattues chaque année
Le secteur des courses hippiques affirme que moins d'un pour cent de ces chevaux finissent à l'abattoir ou à l'équarrissage. Certains Etats comme le New South Wales imposent que l'on réserve une seconde existence à tous les animaux cessant de courir.Environ 4 000 bêtes « disparaissent » chaque année, selon ABC. « Nous parlons de la destruction d'animaux à une échelle industrielle », a déclaré à ABC, Paul McGreevy, professeur de sciences du comportement et du bien-être animalier à l'Université de Sydney.
Des réformes réclamées
La chaîne est également parvenue à identifier certains des animaux tués dans l'abattoir du Queensland en retrouvant leur trace dans le registre officiel en ligne du secteur hippique, l'Australian Stud Book.Elle avance ainsi que 300 bêtes, qui avaient remporté un total de près de cinq millions de dollars australiens (presque 360 millions de francs CFP) en courses, avaient été abattues en vingt-deux jours dans cet abattoir.
De nombreuses personnalités de l'univers des courses ont condamné ces mauvais traitements et appelé à des réformes. La Queensland Racing Integrity Commission, un organisme de surveillance chargé de protéger le bien-être des animaux de course, sera chargé de cette enquête dont les conclusions sont attendues début 2020.