Avenir de la Nouvelle-Calédonie : les non indépendantistes ont préparé une déclaration sur leurs "valeurs fondamentales"

Loyalistes, Rassemblement : la majeure partie des politiques non indépendantistes participant à la séquence parisienne se sont concertés ce mercredi 26 octobre, à Paris.
Avant la bilatérale de ce jeudi entre l’Etat et les non indépendantistes, puis la Convention des partenaires vendredi, les personnalités politiques loyalistes se sont comme convenu concertées ce mercredi à Paris. Sans Calédonie ensemble. Il en résulte un document qui rappelle les "valeurs fondamentales" jugées non négociables dans le cadre des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

Parés pour les bilatérales et la Convention des partenaires. Les acteurs politiques non indépendantistes participant à la séquence parisienne, du moins une grande partie, expliquent ce qui est sorti de leur réunion de concertation. Elle a eu lieu mercredi matin, heure de Métropole "afin d’établir une position commune" avant ces deux rendez-vous importants. "Calédonie ensemble était invité mais a décliné celle-ci, ce que nous regrettons", précise le communiqué diffusé dans la foulée. 

Destiné aux ministres

Côté fond, "cette rencontre a conclu à la rédaction d’une déclaration commune entre les formations politiques présentes, qui vient rappeler nos valeurs fondamentales à l’aube de l’ouverture des discussions, est-il annoncé. Ce document sera remis à Gérald Darmanin [ministre de l’Intérieur et des Outre-mer] et Jean-François Carenco [ministre délégué aux Outre-mer] lors de la bilatérale du 27 octobre entre l’État et les non indépendantistes."

Faire consensus sur l'essentiel

Le but en a été plusieurs fois évoqué : au-delà des différences entre les différentes maisons du camp loyaliste, il s’agit d’"obtenir et d’exprimer un consensus le plus large possible sur les points sur lesquels nous ne transigerons pas". Si le communiqué ne précise pas à ce stade le contenu de la déclaration en question, on se doute qu’il y figure entre autres la volonté de mettre fin au corps électoral gelé. Et c’est signé Sonia Backès, Thierry Santa, Alcide Ponga, Françoise Suvé, Nina Julié, Gil Brial, Nicolas Metzdorf, Christopher Gygès, Willy Gatuhau ainsi que Virginie Ruffenach.