Le calendrier semblait très ambitieux sur le papier. Il est désormais remis en question par l’Union calédonienne. L’UC, qui était en réunion de bureau ce lundi, veut "apporter des éclairages" quant au calendrier annoncé depuis Paris sur la reprise de discussions relative à l’avenir institutionnel du pays.
Dans un communiqué, le parti "réaffirme" sa position concernant les conditions de ce dialogue : "le FLNKS reste l’unique interlocuteur de la mouvance indépendantiste". "Seul le front a la légitimité de la discussion, négociation sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie", indique le courrier signé par Emmanuel Tjibaou, le nouveau président de l’UC.
Congrès du FLNKS
Or, le FLNKS doit tenir son congrès durant la deuxième quinzaine de janvier. Au moment-même où doivent débuter les discussions entre l’Etat et les élus calédoniens, selon les échéances fixées par ce calendrier. "Les négociations débuteront après ce rendez-vous pour notre ultime objectif d’accession à la pleine souveraineté", poursuit le communiqué.
Lors de leur déplacement à Paris la semaine passée, des parlementaires calédoniens avaient acté un calendrier avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat (plusieurs élus Loyalistes étaient en visioconférence). Selon la feuille de route qui a été tracée : ces discussions doivent débuter entre élus calédoniens à partir de la mi-décembre, suivis de discussions avec l’Etat à la mi-janvier. L’objectif étant de parvenir à un accord politique avant le 31 mars.