Avenir institutionnel : les groupes Calédonie ensemble et UC-FLNKS et Nationalistes lancent des discussions

Trois élus Calédonie ensemble et Pierre-Chanel Tutugoro, chef de file UC-FLNKS et Nationalistes, se sont retrouvés pour parler de l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
Calédonie ensemble a proposé aux présidents de groupes du Congrès d’entamer un dialogue en parallèle des discussions engagées avec l’Etat sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Pierre-Chanel Tutugoro, à la tête de l’UC-FLNKS et Nationalistes, ayant accepté l’invitation, “une journée de travail et d’échanges” a été organisée ce mercredi 1er novembre.

"Il est temps de confronter nos visions sur l'avenir du pays autrement que par l'intermédiaire de l'État ou des médias. Il est temps de tenter de construire, entre nous, les convergences nécessaires pour nous permettre de sortir par le haut de l'Accord de Nouméa”, écrivent Philippe Dunoyer, Philippe Gomès, Philippe Michel et Pierre-Chanel Tutugoro. Les trois élus Calédonie ensemble et le chef de file du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès signent un communiqué commun annonçant qu’ils se sont rencontrés, ce mercredi 1er novembre, pour discuter de l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.  

Objectif : nourrir les discussions avec l'Etat

Nourrir les discussions engagées avec l’Etat, c’est l’idée de l’invitation lancée par Calédonie ensemble aux présidents de groupes du Congrès le 24 octobre. Pour l’instant, Pierre-Chanel Tutogoro est le seul à y avoir répondu favorablement. Il y voit un appel “à l’unité et au dialogue entre Calédoniens”, l’occasion de montrer que “si des divergences existent entre nous sur certains sujets, il existe aussi de nombreux points de convergence”. Et au-delà, un moyen de poser de nouvelles bases de dialogue entre son parti, l’Union calédonienne, dont il est secrétaire général, et l’Etat ?

Une première rencontre a eu lieu ce mercredi 1er novembre. Les débats ont porté sur “la trajectoire d'émancipation du pays, conformément aux accords de Matignon et Nouméa, l'affirmation d'un peuple calédonien lié par une mémoire commune, des valeurs partagées et une citoyenneté calédonienne confortée, une organisation institutionnelle modernisée et consolidée au sein d'une Nouvelle-Calédonie une et indivisible et un droit à l'autodétermination qui rassemble désormais les Calédoniens sur un projet d'avenir partagé. 

La porte reste ouverte aux autres groupes politiques

Nous n'avons pas nié nos divergences sur ces différents sujets. Mais nous avons pris le temps de l'échange, de la confrontation des idées. Nous avons pris le temps de nous écouter dans le respect des convictions de chacun”, soulignent les conseillers.  

D’autres rendez-vous sont programmés. Et la porte reste ouverte aux autres groupes du Congrès.  

Voyez aussi la synthèse de Bernard Lassauce

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