Avenir institutionnel : les partis indépendantistes entrent en campagne

Après l’annonce d’une campagne référendaire du côté des indépendantistes, l’Union Calédonienne s’est réuni en comité directeur à Boulouparis, ce samedi. On fait le point sur l’ordre du jour.

Le week-end dernier, le bureau politique élargi du Palika annonçait le lancement d’une campagne référendaire du côté des indépendantistes par une levée des drapeaux le 12 août. Quel est le mot d'ordre de l'Union Calédonienne qui s’est réuni en comité directeur à la tribu de Kouergoa à Boulouparis, ce samedi ? 

Un ordre du jour clair

 

Malgré les dissensions au sein du FLNKS pendant cinq mois autour de la présidence du gouvernement, l’Union Calédonienne a soutenu la candidature de Louis Mapou. Une décision qui démontre que l’UC veut une campagne référendaire unitaire.  

Il est heureux de constater face à la hauteur des enjeux, le droit que nous impose l’héritage politique des anciens nous a permis de retrouver la voix de la raison et de l’unité. L’union calédonienne a pris ses responsabilités afin de sortir de 5 mois de blocage institutionnel.

Gilbert Tyuienon


À quatre mois de la 3ème consultation référendaire sur l’indépendance, l’Union Calédonienne appelle ses militants à se mettre en ordre de bataille pour la campagne pour le « OUI ». Une campagne que le parti veut sereine. 

“Faisons une campagne courte, intense et efficace. Pour sécuriser la base du oui, réveiller les abstentionnistes, et convaincre les indécis", a déclaré Gilbert Tyuienon. 

Avant d'ajouter : “Les messages que l’on doit porter doivent être clairs. Nous devons dire et redire que nous construisons un pays où chaque citoyen aura sa place, quelle que soit son origine. Nous ne voulons pas construire une nation raciste."

Pendant ce comité directeur, les responsables de l’Union Calédonienne vont définir avec ses militants quelles seront les structures et l’organisation qui sera mise en place pour la campagne en faveur du “OUI”.

Reportage Brigitte Whapp et Nicolas Fasquel