Bientôt un vaccin contre le chikungunya aux Etats-Unis

Le moustique Aedes aegypti ou moustique tigre, vecteur principal de la dengue, du zika, du chikungunya et de la fièvre jaune
Les Etats-Unis approuvent le premier vaccin contre le chikungunya, un vaccin développé par le groupe européen Valneva. Il sera commercialisé sous le nom de Ixchiq et autorisé pour les 18 ans et plus.

Ce vaccin sera administré en une seule et même dose aux patients de plus de 18 ans les plus fragiles, les personnes âgées ou celles ayant des antécédents médicaux. Il est constitué d’une version atténuée de la maladie, comme cela se fait de façon très classique pour beaucoup d’autres vaccins.

Avant de valider sa mise sur le marché, l’agence américaine des médicaments a validé deux essais cliniques, en Amérique du Nord sur plusieurs milliers de patients.

Des effets secondaires, mais une efficacité suffisante

Certains ont développé des effets secondaires comme de la fatigue, des maux de tête, des nausées et dans de très rares cas des hospitalisations. Mais il a été jugé suffisamment sûr et efficace pour être mis sur le marché.

Après les Etats-Unis, l’Union européenne réfléchit également à valider son utilisation, puisqu’une demande d’homologation a été déposée devant l’Agence européenne des médicaments qui devrait rendre son avis très prochainement sur cette question.

Pas de cas en Nouvelle-Calédonie depuis 2016

La Nouvelle-Calédonie n'a pas enregistré de cas depuis 2016, mais selon la Dass, le chikungunya a été introduit pour la première fois sur le Caillou en 2011 par des voyageurs qui avaient séjourné en Indonésie. On dénombre au total 131 cas de chikungunya déclarés en Nouvelle-Calédonie depuis cette date, dont 50,4 % de cas importés.