Le Blackwoodstock monte le son à Teremba

Le festival reprend ses quartiers ce vendredi sur le site historique de Moindou. A l’affiche : des artistes locaux et internationaux à la palette de rock très large, qui teinte jusqu’à l’électro. 
Une armée de bénévoles aussi passionnés que délurés s’apprête à rendre ces trois jours magiques pour les festivaliers venus de tout le pays. Pour la quatrième année consécutive, le festival plante le décor sur le site historique de Fort Teremba, qui se métamorphose en un lieu onirique et un gigantesque camping, le temps d’un week-end. 
Le site ouvre ses portes ce vendredi, à midi. La journée se poursuit avec une coutume d’accueil à 17 h, suivie d’une cérémonie qui ouvrira les hostilités. Une trentaine de groupes locaux et internationaux se produiront sur les trois scènes du festival (Teremba, Origine et Bois noirs). Sans oublier le bâtiment la Boulangerie, qui accueillera le bal de Janice pour clore en beauté la soirée de vendredi, jusqu’à 5 h du matin. 
 

Iphaze

C’est en 2007 que Michael Piaser et Patrice Cadiou donnent naissance à ce duo électronique survolté, qui passe par le dub et le reggae tout en s’inspirant de sons ethniques.  

Ko Ko Mo

Composé du guitariste et chanteur Warren Mutton et du batteur Kevin «K20» Grosmolard, ce groupe de rock nantais va envoyer du bois à Teremba. Leurs sources d’inspiration ? The Black Keys, The White Stripes ou encore Led Zeppelin.  

Lysistrata

Ne vous fiez pas à leurs mines juvéniles. Ce trio guitare-basse-batterie bourré d’énergie s’est imposé dans le paysage rock français sans difficulté. Ben, Max et Théo jouent et chantent avec leurs tripes et ça fait du bien.  

Glitoris 

Un brin déjantées, les quatre Australiennes de Canberra diffusent leur punk-rock avec une bonne dose d’humour. Surtout quand il s’agit d’égratigner la politique de Donald Trump.  

Paran Latan

Venu du Vanuatu, Paran Latan signe «femmes de Tanna» dans l’une des langues de l’Ouest de l’île. Cette formation est née l’an dernier de la rencontre de trois artistes de l’archipel, Joan, Rosanne et Rachel, avec Noémie, une violoniste française. Une musique qui reflète la diversité des cultures aux sonorités folk, qui habillent des textes parfois chantés en langues de Tanna, parfois en français ou en anglais. 
  

Et des artistes locaux aussi

Sur scène également, une vingtaine de groupes calédoniens, des Simones aux Red Lemons, en passant par Blue Jane, Botox ou encore Funnilingus. Et puis le retour du gothique rock polynésien façon Tikahiri :
Toutes les informations à retrouver sur le site du festival.
Informations pratiques
Pour les trois jours, le tarif du pass (camping inclus) est de 8 500 CFP et de 5 500 CFP en tarif réduit pour les étudiants, les plus de 60 ans et les motards, les artistes locaux et les bénévoles. Comptez 8 000 F le pass 2 jours (samedi et dimanche). Gratuit pour les moins de 12 ans. Possibilité de garderie de 18 h à 23 h, le vendredi et le samedi soir, pour 3 500 CFP la soirée (repas non fourni).  
Bonne nouvelle pour les touristes : l’entrée est gratuite sur simple présentation de leurs billets d’avion. Le festival est également éligible depuis cette année au chèque culture. Les places peuvent se prendre en ligne sur https://www.chequeculture.nc/ ou sur eticket.nc