Les discothèques et soirées privées renouaient avec le public, ce week-end. Sous conditions : réservation six heures avant et pas plus de 500 clients. Des restrictions plus ou moins bien reçues par les responsables. Les fêtards, eux, étaient tout à la joie de retrouver les amis et la piste de danse.
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Se retrouver en soirée après le déconfinement, un plaisir partagé par beaucoup de Calédoniens, ce week-end. Ils étaient nombreux à remettre le pied sur la piste de danse pour la première fois depuis deux mois, grâce à l’assouplissement du déconfinement annoncé vendredi. Dans un restaurant de Nouméa, c’est une soirée privée sur le thème des années quatre-vingts qui fait du bien au moral. Elle est animée par Guy Raguin.
Un reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor :
Ça fait du bien de revoir du monde, danser, la musique... C'ets ce qui nous manquait.
- Une participante de la soirée privée
Contraintes
Un événement à guichets fermés : les billets vendus en ligne plus tôt dans la journée sont partis très vite. Le nombre de participant était limité à 500 personnes par arrêté des autorités. Il prévoit également qu’on enregistre l’identité des participants.On prend nom, prénom, numéro de téléphone, carte d'identité. Des masques sont à disposition. Du gel hydro-alcoolique, également. On est contents que ça reprenne, pour nous, pour les clients, pour l'événementiel en Calédonie.
- Stéphanie Cognet, société événementielle
Compliqué
Autre lieu et autre ambiance, dans un bar-discothèque de la Baie-des-Citrons. Là aussi, l’identité des clients est consignée dans un registre. Mais rouvrir la piste de danse, tout en appliquant les mesures demandées, ça n’est pas une mince affaire.Pour nous, cette gestion de liste est complexe parce que les gens ne décident pas forcément six heures avant de sortir en discothèque. En plus, on a la double casquette, de bar-tapas et ensuite discothèque. Donc il faut gérer tous les gens qui sont à l'intérieur, qu'on doit sortir de la partie discothèque.
- Eric Delevaux, gérant d'un bar-discothèque
Jusqu'à la mi-juin
Les boîtes de nuit n’étaient pas toutes ouvertes, ce week-end. Certaines ont pris le temps d’intégrer les obligations qui leur sont fixées. Des règles applicables jusqu’au 14 juin.Un reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor :